Le boulot, encore le boulot, toujours le boulot ! Quand on y pense, on travaille trop. Au point d’en oublier de se défouler et d’évacuer les tensions ?
Personnellement, c’est parfois mon cas. J’ai pourtant TOUT à ma disposition pour répondre à ce besoin vital et aller marcher :
- campagne à volonté,
- chiens qui ne demandent qu’à sortir,
- bonnes chaussures,
- et même… Des bâtons de marche ! À 30 ans, j’ai un peu honte de l’avouer.
En fait, marcher après le travail ne devrait même pas être une option. La marche est un mode de transport aujourd’hui relégué au plan de simple loisir pour beaucoup. Et les dégâts de la sédentarité sont colossaux ! Entre hausse du diabète, obésité et maladies coronariennes, pas de quoi se réjouir ni donner envie de rester vautré dans le canapé.
La marche, une affaire qui roule ?
Pourtant, pendant combien d’années la marche fut-elle notre seul moyen de locomotion ? L’ancêtre de l’homo sapiens rigolerait sûrement en nous voyant !
Quand on évoque la marche, on s’imagine tout de suite le pire :
- sac à dos de plusieurs kilos, 🎒
- litres d’eau à gogo, 😰
- zones sans réseau… 📴
Sans parler des ampoules aux pieds et de la nuit presque tombée alors que votre destination est encore loin d’être atteinte.
Marcher 30 minutes par jour, ce n’est pourtant pas la mer à boire. Et ça peut donc vous sauver la vie. Rassurez-vous, Instagram et Facebook seront toujours les mêmes à votre retour. Et si cette walk-around quotidienne vous file la chair de poule, emmenez votre chien ou meilleur ami avec vous. À moins que le second ne soit aussi le premier… (Auquel cas, vous faites d’une pierre deux coups). 😉🐕🦺
Avant d’être maman, je marchais plus d’une heure par jour sans difficulté
Plus d’excuses !
La future année sera bientôt là. Au programme des bonnes résolutions : je marche plus !
Jusqu’à présent, mes sorties sont limitées :
– environ 1h à 1h30 chaque samedi ou dimanche matin.
– Et 1/2h à 1h chaque jeudi soir !
Peut-être que pour certains, cela paraît déjà beaucoup. À chacun son ressenti, de mon côté et de par mon métier, j’ai besoin de plus pour réellement évacuer toutes les tensions accumulées au fil de la semaine.
Avant d’être maman, je marchais plus d’une heure par jour, en plus des nombreux pas parcourus sur mon lieu de travail qui ne me permettait pas de m’asseoir plus de 10 minutes par jour. Évidemment, la vie de parents ne laisse aucun répit… Difficile de prendre aujourd’hui du temps pour soi et de se dégager des heures par-ci, par-là…
À présent, l’éternelle course contre la montre s’additionne en outre à un travail assis🪑.
Pas idéal pour mon système cardiovasculaire ou ma circulation sanguine. D’autant plus que je souffre d’un syndrome de Raynaud, parfois handicapant en cas de position stationnaire prolongée (le syndrome de Raynaud se manifeste par l’arrêt de l’irrigation en sang des extrémités comme les doigts ou les orteils).
Marcher est donc un excellent moyen de relancer l’activité du corps ! Une des toutes premières motivations m’étant venu à l’esprit, avant même de penser à la préservation de ma santé mentale. Et notamment après avoir, hélas, perdu dans des circonstances dramatiques une personne de mon entourage d’une crise cardiaque insoupçonnée et insoupçonnable. Ce genre d’évènement vous fait réfléchir et vous amène à poster ce type d’article. 🤔
Marcher réduit les risques d’infarctus et de dépression

Le destin n’épargne personne in fine et face à la mort, aucune égalité !
Statistiquement, il faut bien le dire, marcher, ou pratiquer une activité physique régulière, réduit les risques de développer un infarctus du myocarde de près de 20%. *
* (Source : Zheng H, et al Eur J Epidemiol, 2009).
Malheureusement, le temps passé devant nos écrans depuis 2006 a augmenté de 53%.
(D’ailleurs, que fais-tu en ce moment même, cher lecteur / chère lectrice ? Toute flattée que je suis de vous compter parmi l’audience de mon blog, je ne peux m’empêcher de ressentir un soupçon de culpabilité. 😅 Promettez-moi de ne pas vous laisser envahir par mes textes trop longtemps ! Et si vous rédigez ou créer vous-même du contenu pour vos pages web, pensez à en déléguer une partie de temps en temps.
La marche est de plus une activité gratuite, pouvant se pratiquer seul, à deux ou en groupe. Et surtout, il est possible de randonner quasiment n’importe où, tant que cela ne trouble pas l’ordre public. 🛤️
Enfin, notez qu’elle agit comme antidépresseur naturel, grâce aux endorphines sécrétées lors de la pratique.
Alors où marcher ? Quels sont les meilleurs endroits ? Voici les 3 principaux lieux m’étant venu à l’esprit. Je vous les partage sans plus attendre.
Marcher sur la plage permet de se défaire des tensions accumulées ⛱️
Ah, le roulis des vagues… Le sable chaud sous vos pieds l’été, le vent vivifiant sur votre visage l’hiver… Qui n’aime pas flâner le long des côtes, bercé par le chant des mouettes et des mâts des bateaux qui tintinnabulent ?
C’est bien connu, les sons marins déclenchent souvent une agréable sensation de bien-être. Ce n’est pas pour rien que vous pouvez écouter en ligne des bruits blancs reproduisant le son de l’océan !
Marcher en pleine nature réduit le stress instantanément 🌳
C’est un fait, le contact avec les arbres et la nature apaise. Comment vous décrire mon empressement à me rendre dans les chemins de promenade habituels chaque jeudi soir, généralement déclencheur de jambes lourdes et de pieds engourdis. Si la marche fait du bien au corps, elle fait du bien à l’esprit.
La meilleure façon de rassembler ses pensées reste sans conteste pour moi la promenade en forêt ou à l’orée d’un champ.
Dans l’idéal, coupez votre téléphone pour éviter de recevoir des notifications vous rappelant à l’ordre… Et tenez vos proches informés du lieu où vous vous trouvez, si celui-ci est isolé, par mesure de sécurité.
Ces balades en pleine nature, certains en ont fait leur métier, à l’instar de ma sœur aînée, guide sylvothérapie.
–> Vous pouvez retrouver son site internet et ses formations juste ICI. 😉



Marcher en ville : une bonne façon de se déplacer tout en faisant du sport 🌆
L’avantage de vivre en ville, c’est que l’on marche beaucoup. Vraiment beaucoup… Même si la qualité de l’air n’y est pas optimale.
Quand j’habitais encore à Nantes, non loin du cœur de ville, je pouvais marcher près de 4 heures par jour sans que cela ne me pose problème. Et pourtant, j’étais fumeuse à l’époque.
C’est aussi l’occasion de prendre un bon bain de foules et chasser ce sentiment de solitude qui peut parfois envahir même le plus populaire et le plus modèle des citoyens français. Et puis, marcher en ville, c’est aussi un bon moyen de ne pas dépenser trop d’argent en transport en commun. À presque 2 euros le ticket de bus ou de métro, on préfère nettement se rendre à la station suivante en mettant un pied devant l’autre ! 🚇
Aujourd’hui, une marche rapide de 10 minutes me laisse à bout de souffle. C’est le signe qu’il y a un problème… De là à me rendre en ville pour crapahuter, non. Le bruit, les gens pressés et les odeurs d’échappement ne laissent guère de place pour moi à la rêverie et au grand bol d’air frais. Mais tout le monde heureusement ne partagera pas cet avis.
Et bientôt pourtant, il faudra bien s’y plier chaque soir ! Car mon déménagement en centre-ville d’une petite commune rurale est prévu dans trois mois. De quoi reconsidérer les lieux où marcher.
Prendre mon véhicule chaque fois que j’ai envie de me promener risque vite d’être contre-productif et peu écologique.
Même si c’est en fait ce que je fais déjà vivant pourtant en campagne, mais en impasse le long d’une route passante. Pas vraiment de meilleur endroit où marcher, donc, mais de nombreux lieux à découvrir tout en dépliant ses jambes rapides dans mon cas par mes longues journées de télétravail.
En résumé
La marche préserve notre capital santé. Les écrans et nos mœurs modernes ont hélas créé un climat de sédentarité trop largement répandu aujourd’hui.
Et si je supplie régulièrement ma compagne de sortir le nez dehors pour exercer quelques pas, ce n’est pas pour rien… Le manque d’exercice physique peut conduire à des situations malheureuses :
- Diabète,
- maladies coronariennes,
- obésité,
- faiblesse musculaire et perte de tonus,
- dépression, …
On pense souvent à tort que les loisirs sportifs sont chers, ou réservés à ceux qui ont le temps de les pratiquer. Le jour où tout s’arrête, et que l’on réalise ne plus avoir de temps, il est trop tard pour dire : “Si seulement j’avais pris plus soin de moi”.
De la même manière que bien manger est au menu, bouger est un principe à intégrer à votre emploi du temps le plus vite possible !
D’ailleurs, c’est sur ces belles paroles que je prendrai les escaliers cette semaine à mon travail, et non l’ascenseur, comme j’ai tendance à le faire pour soi-disant “gagner du temps”.
J’ai calculé…
Le temps d’appeler l’ascenseur, d’attendre qu’il arrive, de sélectionner l’étage, d’attendre que les portes se referment, que la cabine se stabilise et se réouvre… Prendre les escaliers sur 3 étages est en fait plus rapide. ⬆️
“Cessons de marcher sur la tête.”
Despropossibyllins.com
Comme la course à pied ou la bicyclette, la marche est une redécouverte de notre époque prospère et pacifique. Tout le monde a une voiture. Tout le monde peut voyager en train ou en avion, mais la marche à pied, elle, est à la fois un luxe et un retour aux sources.
Ce n’est pas une mode récente: dès le début du XXème siècle apparurent en Allemagne les « Wandervögel », ou « oiseaux migrateurs », des groupes de jeunes qui sillonnaient leur pays à pied.
Autrefois au contraire, aller à pied était le lot du pauvre sans véhicule, du soldat, du réfugié ou des victimes de persécutions. Après l’infâme « Indian Removal Act », vers 1830, les Indiens des Etats-Unis habitant à l’est du Mississipi furent chassés par l’armée lors de mémorables « Trails of Tears », les pistes des larmes. A pied sur deux ou trois mille kilomètres, mourant de faim. Les bébés et les plus jeunes périssaient en route. Les vieux, mémoire et historiens de ces peuples sans écriture, tombaient aussi d’épuisement, privant les survivants d’une bonne partie de la culture et de la langue de leur groupe.
Mais sans doute en va-t-il de la marche comme de toute activité humaine, il y a le meilleur et le pire.
Très juste ! Un luxe que certains sont d’ailleurs parvenus à monétiser, et ça marche.