Est-ce plus dur de vivre de sa passion quand on est une femme ?

Vivre de sa passion quand on est une femme serait-il plus compliqué que lorsqu’on est un homme ?

Et si oui, quels sont les obstacles auxquels elles sont confrontées quotidiennement qui les empêchent de véritablement développer le business rentable dont elles ont tant rêvé ?

Vivre de sa passion : un rêve devenu réalité pour de nombreuses femmes

Chaque année, elles sont nombreuses à franchir le cap. Les femmes entrepreneures n’entreprennent pas dans des secteurs au hasard. La plupart se lancent dans des secteurs d’activité qu’elles connaissent bien afin de limiter les risques d’échec. Galvanisées par la perspective de vivre de leur passion, elles ont donc tendance à éviter la prise de risques en créant une entreprise à leur image où elles pourront exprimer leur principal talent.

Exit donc les reprises de fonds de commerce sur un coup de tête sans aucune expérience en vente. Ces entrepreneurs balançant tout sur un coup de tête et démissionnant de leurs fonctions pour partir élever des chèvres dans le Cantal seraient donc davantage du genre masculin et victimes d’une bonne vieille crise de la quarantaine ?

Vivre de sa passion quand on est une femme : les principaux inconvénients

Vivre de sa passion en tant que femme comporte des inconvénients qu’un homme a moins de chances de rencontrer.

🙇‍♀️D’une part, la femme est encore aujourd’hui celle qui supporte le plus de tâches liées à la gestion du domicile et qui sont du ressort familial. Ce qui implique une charge mentale plus importante, alourdie de surcroît par la création de son entreprise.

🗯️D’autre part, une femme aura moins de chances d’être prise au sérieux par ses proches, voire sa banque, le jour où elle décidera de soumettre son projet de création d’entreprise. Ce dernier aura du mal à être considéré par l’entourage comme étant viable à long terme.

Une injustice évidente et pourtant, des années de patriarcat ne s’effacent pas d’un coup de baguette magique ! Seuls le temps et les nouvelles générations, plus libres que jamais, permettent de faire bouger les lignes. L’élévation de la pensée sociétale et des croyances est un processus long. La plupart des femmes entrepreneures et désireuses de vivre de leur passion pourront en témoigner…

En fonction de l’âge de la femme, cette volonté de créer une affaire, de s’astreindre du salariat et de vivre de sa propre activité pourra même, dans les cas les plus extrêmes, être associée à un éventuel caprice, voire à une lubie passagère qu’il s’agit de fermement condamner, soit par la moquerie, la culpabilisation, ou la violence psychologique et physique. Certaines nations ne voient pas d’un bon oeil l’émancipation de la femme et la création d’une entreprise est une forme à part entière.

Qu’en est-il des hommes souhaitant vivre de leur passion ?

D’après mes observations, les hommes sembleraient moins souffrir de réactions négatives à l’annonce de leur démission ou création d’entreprise, bien que cette affirmation mérite d’être pondérée en fonction de l’âge, du contexte professionnel et familial ou encore du statut social.

Par ailleurs, les hommes auraient, toujours selon moi, tendance à moins se formaliser quant au manque de reconnaissance et d’admiration.

Non pas que leur quête en la matière soit totalement nulle, mais le fait est qu’un homme a, dès son plus jeune âge, moins besoin qu’une femme de prouver sans cesse sa valeur ou sa capacité à s’adapter. Considérée comme plus fragile et moins ambitieuse, la femme souhaitant vivre de sa passion inquiète ses proches, n’ont pas parce qu’elle manque de talents ou de compétences, mais bel et bien parce qu’elle est née femme…

Quels risques pour les femmes entrepreneures non soutenues par leurs proches ?

Les inégalités entre les hommes et les femmes au travail ne concernent pas seulement le salariat. Vivre de sa passion est un rêve merveilleux mais plus difficile à atteindre en tant que femme, du fait d’un sentiment d’illégitimité cuisant du la plupart du temps à un soutien inexistant de l’entourage.

L’auto-entrepreneuriat féminin est la cible régulière de citoyens porteurs d’opinions récalcitrantes. Une étroitesse d’esprit qui conduit d’ailleurs ces derniers à consulter un médecin homme plutôt qu’une médecin femme, ou à se tourner vers du personnel masculin plutôt que féminin dans les rayons de bricolage ou de produits high-tech…

Quel regard porte les femmes sur cette situation ? 🤔

– Certaines, abattues, choisiront de renoncer par peur de décevoir, donnant ainsi malencontreusement raison à leurs opposants quant à leur manque de pugnacité. Les conséquences sur la confiance en soi seront évidemment négatives et pourront même conduire à un syndrome anxieux. Un sentiment d’isolement et de solitude, voire de rejet, pourra se faire ressentir.

– D’autres, au contraire piquées au vif, se débattront pour prouver leur juste valeur, déployant des actions sur tous les fronts, au risque parfois de se précipiter et de prendre de mauvaises décisions stratégiques pour montrer qu’elles sont maîtresses de leur destin. Un entourage qui doute a en effet tendance à scruter le moindre fait et gestes de celle qui, se sentant surveillée, fera de sa roadmap son amante.

Enfin, les femmes auraient moins de chances d’obtenir leur levée de fonds et de trouver des investisseurs que les hommes…

Ces hommes qui nous veulent du bien

Il n’y a encore pas si longtemps, les femmes n’avaient pas le droit d’avoir un travail rémunéré. Leur place était principalement au foyer, à s’occuper des tâches ménagères, des enfants et des courses.

  • Le droit à l’avortement,
  • l’obtention d’une carte de crédit,
  • le droit de vote…

Si aujourd’hui la situation est différente et s’est nettement améliorée, il n’en demeure pas moins que les vestiges du patriarche freinent encore de nombreuses femmes à se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.

Heureusement, beaucoup d’hommes facilitent aujourd’hui l’insertion des femmes dans le milieu professionnel en ne faisant aucune distinction de genre. Ces maris, ces fils et ces pères aimants qui poussent leur femme, leur mère et leur fille à ne pas soucier du regard des gens seraient-ils les preux chevaliers servants ne figurant pas dans les livres de contes ?

3 conseils pour vivre de votre passion en tant que femme

1. Utiliser des outils

L’essentiel est tout d’abord d’être bien organisé. Si ce n’est pas dans votre nature, il faudra apprendre, ou déléguer une partie de votre cerveau aux logiciels de gestion des tâches comme Notion ou Trello. Vous pouvez en outre automatiser votre campagne emailing pour gagner du temps.

2. Démarrer petit

Si vous n’avez pas la possibilité d’investir énormément dans votre projet, commencez petit et mettez de côté votre amour-propre. De nombreuses entreprises ont vu le jour avec une poignée de deux, voire trois salariés, et ont terminé avec une équipe florissante de plusieurs centaines de personnes. Si vous êtes seule, vous aurez ainsi tout le loisir de vous focaliser sur votre activité sans avoir à gérer en plus du personnel impliquant des compétences en gestion RH.

3. Déléguer des tâches comme l’acquisition

Une microentreprise croule vite sous une multitude de tâches ! Comptabilité, communication, création de son premier site web, acquisition clients, … Bémol : la journée d’une femme ne s’arrête pas à l’heure où elle referme son ordinateur ou ferme sa boutique…

Étant donné la pression quotidienne subie et les nombreuses corvées qui vous attendent encore en rentrant chez vous, l’idéal est de pouvoir gagner du temps dans l’accomplissement de certaines missions que vous maîtrisez mal et qui vous prendraient trop de temps pour bien vous y former.

✍️ À ce sujet, je vous propose d’ailleurs de prendre en charge votre stratégie de référencement naturel. Celle-ci vous permettra de gagner en visibilité sur les moteurs de recherche et d’obtenir plus de trafic (= visiteurs) et donc de clients !

Vous pouvez me contacter ICI.

Pour conclure

Aujourd’hui, 40 % des entrepreneurs sont des femmes ! Des chiffres que l’on aurait jugés ubuesque il y a de ça encore quelques années.

Bien que nous vivons dans une ère sociale dite moderne, il est pourtant toujours plus facile pour un homme d’exposer une création de projet professionnel en étant pris au sérieux.

Si vous hésitez encore à entreprendre et que vous vous sentez vulnérable du fait d’un contexte économique tendu et d’une société patriarcale où les droits des femmes sont régulièrement bafoués, sachez que vous n’êtes pas seule… Être bien accompagné dans votre création d’entreprise et son développement reste la clé pour ne pas péricliter. 😉

3 lieux où marcher pour évacuer les tensions accumulées !

Le boulot, encore le boulot, toujours le boulot ! Quand on y pense, on travaille trop. Au point d’en oublier de se défouler et d’évacuer les tensions ?

Personnellement, c’est parfois mon cas. J’ai pourtant TOUT à ma disposition pour répondre à ce besoin vital et aller marcher :

  • campagne à volonté,
  • chiens qui ne demandent qu’à sortir,
  • bonnes chaussures,
  • et même… Des bâtons de marche ! À 30 ans, j’ai un peu honte de l’avouer.

En fait, marcher après le travail ne devrait même pas être une option. La marche est un mode de transport aujourd’hui relégué au plan de simple loisir pour beaucoup. Et les dégâts de la sédentarité sont colossaux ! Entre hausse du diabète, obésité et maladies coronariennes, pas de quoi se réjouir ni donner envie de rester vautré dans le canapé.

La marche, une affaire qui roule ?

Pourtant, pendant combien d’années la marche fut-elle notre seul moyen de locomotion ? L’ancêtre de l’homo sapiens rigolerait sûrement en nous voyant !

Quand on évoque la marche, on s’imagine tout de suite le pire :

  • sac à dos de plusieurs kilos, 🎒
  • litres d’eau à gogo, 😰
  • zones sans réseau… 📴

Sans parler des ampoules aux pieds et de la nuit presque tombée alors que votre destination est encore loin d’être atteinte.

Marcher 30 minutes par jour, ce n’est pourtant pas la mer à boire. Et ça peut donc vous sauver la vie. Rassurez-vous, Instagram et Facebook seront toujours les mêmes à votre retour. Et si cette walk-around quotidienne vous file la chair de poule, emmenez votre chien ou meilleur ami avec vous. À moins que le second ne soit aussi le premier… (Auquel cas, vous faites d’une pierre deux coups). 😉🐕‍🦺

Avant d’être maman, je marchais plus d’une heure par jour sans difficulté

Plus d’excuses !

La future année sera bientôt là. Au programme des bonnes résolutions : je marche plus !

Jusqu’à présent, mes sorties sont limitées :

– environ 1h à 1h30 chaque samedi ou dimanche matin.

– Et 1/2h à 1h chaque jeudi soir !

Peut-être que pour certains, cela paraît déjà beaucoup. À chacun son ressenti, de mon côté et de par mon métier, j’ai besoin de plus pour réellement évacuer toutes les tensions accumulées au fil de la semaine.

Avant d’être maman, je marchais plus d’une heure par jour, en plus des nombreux pas parcourus sur mon lieu de travail qui ne me permettait pas de m’asseoir plus de 10 minutes par jour. Évidemment, la vie de parents ne laisse aucun répit… Difficile de prendre aujourd’hui du temps pour soi et de se dégager des heures par-ci, par-là…

À présent, l’éternelle course contre la montre s’additionne en outre à un travail assis🪑.

Pas idéal pour mon système cardiovasculaire ou ma circulation sanguine. D’autant plus que je souffre d’un syndrome de Raynaud, parfois handicapant en cas de position stationnaire prolongée (le syndrome de Raynaud se manifeste par l’arrêt de l’irrigation en sang des extrémités comme les doigts ou les orteils).

Marcher est donc un excellent moyen de relancer l’activité du corps ! Une des toutes premières motivations m’étant venu à l’esprit, avant même de penser à la préservation de ma santé mentale. Et notamment après avoir, hélas, perdu dans des circonstances dramatiques une personne de mon entourage d’une crise cardiaque insoupçonnée et insoupçonnable. Ce genre d’évènement vous fait réfléchir et vous amène à poster ce type d’article. 🤔

Marcher réduit les risques d’infarctus et de dépression

Le destin n’épargne personne in fine et face à la mort, aucune égalité !

Statistiquement, il faut bien le dire, marcher, ou pratiquer une activité physique régulière, réduit les risques de développer un infarctus du myocarde de près de 20%. *

* (Source : Zheng H, et al Eur J Epidemiol, 2009).

Malheureusement, le temps passé devant nos écrans depuis 2006 a augmenté de 53%.

(D’ailleurs, que fais-tu en ce moment même, cher lecteur / chère lectrice ? Toute flattée que je suis de vous compter parmi l’audience de mon blog, je ne peux m’empêcher de ressentir un soupçon de culpabilité. 😅 Promettez-moi de ne pas vous laisser envahir par mes textes trop longtemps ! Et si vous rédigez ou créer vous-même du contenu pour vos pages web, pensez à en déléguer une partie de temps en temps.

La marche est de plus une activité gratuite, pouvant se pratiquer seul, à deux ou en groupe. Et surtout, il est possible de randonner quasiment n’importe où, tant que cela ne trouble pas l’ordre public. 🛤️

Enfin, notez qu’elle agit comme antidépresseur naturel, grâce aux endorphines sécrétées lors de la pratique.

Alors où marcher ? Quels sont les meilleurs endroits ? Voici les 3 principaux lieux m’étant venu à l’esprit. Je vous les partage sans plus attendre.

Marcher sur la plage permet de se défaire des tensions accumulées ⛱️

Ah, le roulis des vagues… Le sable chaud sous vos pieds l’été, le vent vivifiant sur votre visage l’hiver… Qui n’aime pas flâner le long des côtes, bercé par le chant des mouettes et des mâts des bateaux qui tintinnabulent ?

C’est bien connu, les sons marins déclenchent souvent une agréable sensation de bien-être. Ce n’est pas pour rien que vous pouvez écouter en ligne des bruits blancs reproduisant le son de l’océan !

Marcher en pleine nature réduit le stress instantanément 🌳

C’est un fait, le contact avec les arbres et la nature apaise. Comment vous décrire mon empressement à me rendre dans les chemins de promenade habituels chaque jeudi soir, généralement déclencheur de jambes lourdes et de pieds engourdis. Si la marche fait du bien au corps, elle fait du bien à l’esprit.

La meilleure façon de rassembler ses pensées reste sans conteste pour moi la promenade en forêt ou à l’orée d’un champ.

Dans l’idéal, coupez votre téléphone pour éviter de recevoir des notifications vous rappelant à l’ordre… Et tenez vos proches informés du lieu où vous vous trouvez, si celui-ci est isolé, par mesure de sécurité.

Ces balades en pleine nature, certains en ont fait leur métier, à l’instar de ma sœur aînée, guide sylvothérapie.

–> Vous pouvez retrouver son site internet et ses formations juste ICI. 😉

Marcher en ville : une bonne façon de se déplacer tout en faisant du sport 🌆

L’avantage de vivre en ville, c’est que l’on marche beaucoup. Vraiment beaucoup… Même si la qualité de l’air n’y est pas optimale.

Quand j’habitais encore à Nantes, non loin du cœur de ville, je pouvais marcher près de 4 heures par jour sans que cela ne me pose problème. Et pourtant, j’étais fumeuse à l’époque.

C’est aussi l’occasion de prendre un bon bain de foules et chasser ce sentiment de solitude qui peut parfois envahir même le plus populaire et le plus modèle des citoyens français. Et puis, marcher en ville, c’est aussi un bon moyen de ne pas dépenser trop d’argent en transport en commun. À presque 2 euros le ticket de bus ou de métro, on préfère nettement se rendre à la station suivante en mettant un pied devant l’autre ! 🚇

Aujourd’hui, une marche rapide de 10 minutes me laisse à bout de souffle. C’est le signe qu’il y a un problème… De là à me rendre en ville pour crapahuter, non. Le bruit, les gens pressés et les odeurs d’échappement ne laissent guère de place pour moi à la rêverie et au grand bol d’air frais. Mais tout le monde heureusement ne partagera pas cet avis.

Et bientôt pourtant, il faudra bien s’y plier chaque soir ! Car mon déménagement en centre-ville d’une petite commune rurale est prévu dans trois mois. De quoi reconsidérer les lieux où marcher.

Prendre mon véhicule chaque fois que j’ai envie de me promener risque vite d’être contre-productif et peu écologique.

Même si c’est en fait ce que je fais déjà vivant pourtant en campagne, mais en impasse le long d’une route passante. Pas vraiment de meilleur endroit où marcher, donc, mais de nombreux lieux à découvrir tout en dépliant ses jambes rapides dans mon cas par mes longues journées de télétravail.

En résumé

La marche préserve notre capital santé. Les écrans et nos mœurs modernes ont hélas créé un climat de sédentarité trop largement répandu aujourd’hui.

Et si je supplie régulièrement ma compagne de sortir le nez dehors pour exercer quelques pas, ce n’est pas pour rien… Le manque d’exercice physique peut conduire à des situations malheureuses :

  • Diabète,
  • maladies coronariennes,
  • obésité,
  • faiblesse musculaire et perte de tonus,
  • dépression, …

On pense souvent à tort que les loisirs sportifs sont chers, ou réservés à ceux qui ont le temps de les pratiquer. Le jour où tout s’arrête, et que l’on réalise ne plus avoir de temps, il est trop tard pour dire : “Si seulement j’avais pris plus soin de moi”.

De la même manière que bien manger est au menu, bouger est un principe à intégrer à votre emploi du temps le plus vite possible !

D’ailleurs, c’est sur ces belles paroles que je prendrai les escaliers cette semaine à mon travail, et non l’ascenseur, comme j’ai tendance à le faire pour soi-disant “gagner du temps”.

J’ai calculé…

Le temps d’appeler l’ascenseur, d’attendre qu’il arrive, de sélectionner l’étage, d’attendre que les portes se referment, que la cabine se stabilise et se réouvre… Prendre les escaliers sur 3 étages est en fait plus rapide. ⬆️

“Cessons de marcher sur la tête.”

Despropossibyllins.com

Réussir sa vie : mode d’emploi

Réussir sa vie est une expression qui n’a plus tellement la cote aujourd’hui… Plutôt abstraite, sa signification est parfaitement relative et dépend en fait de l’interprétation que l’on choisit d’en faire.

Réussir sa vie signifierait en fait l’atteinte du bonheur sur tous les pans de sa vie… À commencer par sa réussite financière. Voyons un peu où cela nous mène et s’il existe un mode d’emploi pour pleinement réussir sa vie.

Réussir sa vie professionnelle : est-ce possible en gagnant beaucoup d’argent ?

Pour beaucoup, et notamment les générations antérieures, réussir sa vie est synonyme de sécurité, d’indépendance financière. Si cette réussite se matérialise par un achat immobilier, c’est encore mieux… Pourtant, comment expliquer que malgré une réussite financière exemplaire et le cumul de biens, certaines personnes ne semblent pas plus heureuses ? 🤔

Un métier qui paye est, aujourd’hui encore, bien mieux perçu en société qu’un métier qui ne permet pas de récolter monts et merveilles.

Quand bien même ce dernier serait plus épanouissant.

Même si certaines professions ont fini par forger le respect à force de représentations médiatiques de masse, comme pour le secteur de l’agriculture ou les métiers en lien avec l’artisanat.

Des métiers qui ne paient guère et où le manque de main d’oeuvre s’invite régulièrement à la une de l’actualité. La raison principale ? Les revenus insuffisants.

Car pour réussir sa vie, il faut de l’argent.

En tout cas, il en faut un minimum pour mener à bien ses projets.

L’argent ne fait pas le bonheur dit-on. 💵 On raconte aussi qu’il y contribue fortement. Et en ces temps d’inflation…

Il paraît en revanche que le cumul de choses serait dû à un manque affectif survenu dans l’enfance que l’on chercherait à combler par la présence renforcée de biens matériels, dixit une psy que j’écoute parfois en conduisant à l’occasion d’un podcast.

Mais alors, si la quête du bonheur véritable se trouve ailleurs, se pourrait-il qu’on ait oublié où chercher ?

Réussir sa vie en voyageant : un diktat émergent imposé par les réseaux sociaux ?

À l’heure où je vous parle, des centaines de milliers de contenus circulent tranquillement sur Internet, véhiculant avec eux un flot infini de paysages bucoliques et de soleils couchants sous les tropiques. 🌴

Le voyage est un symbole de liberté.

Autrefois réservé à une certaine classe sociale, il est aujourd’hui un incontournable de l’épanouissement personnel.

La sédentarité a elle aussi du bon, mais pas trop tôt… Il serait mal venu d’être casanier avant ses 20 ans. Chaque euro compte ! Et le petit cochon accueille la moindre petite piècette qui permettra de s’offrir un smoothie à Ibiza.

Fauché mais ivre d’aventure, voilà une nouvelle façon de réussir sa vie, dixit Instagram…

Bémol : le complexe d’infériorité développé chez celles et ceux qui ne se sentent pas de prendre l’avion et préfère se cantonner à leur bon vieux plancher des vaches. Quoi de mal à ça ? Si ce n’est un CV trop éloigné de celui de Christophe Colomb et qui ne traduira rien de bon pour les futurs patrons.

Réussir sa vie en fondant une famille : une vieille idée reçue encore très largement répandue

Qu’en est-il de l’aspect relationnel ? Peut-on réussir sa vie sans voyager et sans un rond ? A priori, oui.

L’idée ?

Fonder une famille pour atteindre le summum de la réussite inter ou intra personnelle, peu importe, pourvu que les samedis soir se passent désormais autour d’une bonne vieille partie de UNO.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

L’apéro entre copains, c’est si désuet. Alors qu’un bon bouquin au coin du feu… Ah mais non, cette partie est réservée aux célibataires childfree qui militent pour la hausse du pouvoir d’achat les jeudis matin où il ne fait pas trop froid.

Pourtant, d’un point de vue pratico-pratique, faire des enfants est épuisant. Et terriblement anxiogène, qu’on se le dise ! Mais la création d’une famille unie dans l’amour, la fraternité, l’entraide et la complicité est gage de réussite, n’en déplaise aux ermites.

Mais alors, doit-on faire des enfants sous couvert de “je veux réussir ma vie ?”. Est-ce rendre service à sa progéniture que de favoriser sa venue au monde par pure application des codes sociétaux ?

Si certains y voient là une forme d’égoïsme pure et dure, d’autres avancent que la famille cimente la base de toute vie humaine et qu’elle constitue son essence, ses racines… Dans certains pays comme l’Italie, la population vieillit, ce qui inquiète le gouvernement. Quant à l’Espagne, pays de l’enfant unique, il semblerait que le même chemin soit emprunté.

Elon Musk n’est pas d’accord et l’a fait savoir maintes et maintes fois : l’avenir de l’humanité dépend selon lui de son taux de reproduction.

C’est vrai, quoi… À quoi bon disposer d’une constellation de satellites si plus personne n’est là pour l’admirer d’ici quelques siècles ?

Réussir sa vie ne dépend-il pas tout simplement des envies de chacun ?

Vous vouliez voir où tout cela allait vous mener et vous voici là, arrivé au bout de votre lecture sans être tellement plus avancé. Et si réussir sa vie n’était pas tout simplement l’atteinte des objectifs que l’on se fixe ? Sans que cela ne passe par une prise d’exemple absurde, une pâle copie de la vie de son voisin, dont le SUV bleu marine ressemble étrangement à celui de son cousin…

Qu’à cela ne tienne, votre vie, vous avez décidé de la réussir :

  • Avec ou sans argent,
  • Avec ou sans enfant,
  • Avec ou sans billet pour la Nouvelle Orléans. ✈️

Dès lors que l’on comprend que réussir sa vie passe avant tout par la satisfaction de son parcours dans son intégralité (les échecs en font partie, de toute façon, ils sont inévitables, alors ne vous prenez pas la tête avec ça…), on parvient à cette forme de détachement nonchalante, tant recherchée par le commun des mortels : le bonheur.

Le mode d’emploi pour réussir sa vie n’existe pas. C’est à vous d’en créer un sur-mesure. 😉