Les 10 commandements pour entretenir votre réputation sur Internet !

La réputation de votre entreprise, de votre marque, ou même votre réputation personnelle joue grandement sur votre chiffre d’affaires.

Si vous êtes mal perçu ou la cible d’avis négatifs à répétition, vous risquez de moins réussir à vendre vos offres… Et votre rêve de vivre de votre activité risque bien de ne jamais devenir une réalité.

Entretenir votre réputation sur Internet passe par des actions importantes que je vais donc vous détailler ici !

Qu’est-ce que l’e-réputation ?

L’e-réputation n’est autre que la façon dont vous perçoivent les internautes.

Si vous ne prenez pas soin de vos clients, vous pourrez vite devenir la cible d’attaques malveillantes (avis négatifs sur Google, commentaires haineux sur les réseaux sociaux, dénigrement en ligne sur des forums ou des blogs, etc.) Et ça, c’est mauvais pour votre activité… 👎

1. Différents canaux de communications où l’on parle de vous, vous identifierez

Pour ne pas laisser le temps à votre réputation d’en prendre un coup, il convient de cartographier les zones où votre nom de marque est le plus cité. Ce travail est nécessaire pour anticiper les risques de crise réputationnelle avant qu’il ne soit trop tard…

Les lieux où communiquent vos clients seront principalement :

2. Des outils spécialement conçus pour entretenir votre e-réputation, vous utiliserez

La veille de votre e-réputation passe par l’utilisation d’outils performants. Le suivi des indicateurs vous permettent d’ajuster votre stratégie et de prendre des décisions adaptées.

Vous pouvez par exemple utiliser Google Alerts pour suivre certains mots clés et ce qui se dit sur vous un peu partout sur le web… Si votre marque est citée (en mal comme en bien), vous en serez ainsi averti.e.

3. Avec votre audience, régulièrement vous communiquerez

Ah, le dialogue… La base de toute relation saine. Savoir communiquer est un art qui se respecte et se travaille. ⚒️ Vos clients attendent de vous des informations précises, voire des explications. Si leurs questions restent sans réponse, vous ne ferez que renforcer leurs doutes à votre sujet et les mènerez même tout droit vers la concurrence !

Communiquer avec votre audience fait partie des tâches obligatoires journalières.

Cela permet de faire la promotion de vos produits et services, mais aussi de désamorcer une situation de crise par le dialogue, de manière amiable.

Cette solution est d’ailleurs la 1ère à laquelle vous devez songer avant d’engager des démarches plus contraignantes.

Exemple : en cas d’avis négatif, vous pouvez contacter l’auteur et entreprendre des négociations avant de songer à remplir le formulaire Google de suppression d’avis.

La plupart du temps, celui-ci met du temps avant d’être traité. Optez pour le chemin le plus court et entrez en contact avec votre client !

4. Courtois en toutes circonstances, vous resterez

Même si vos clients ne sont pas toujours tendres avec vous et prodiguent de mauvaises paroles contre votre marque, gardez votre sang-froid. N’oubliez pas que sur internet, chaque mot, chaque message, chaque faux pas se sait, se partage, et surtout, demeure…

Faites preuve d’intelligence et argumentez sans vous énerver. Prenez le temps d’écouter, c’est la clé !

Un client a quelque chose à dire et le fait savoir en ligne ?

Mieux vaut lui répondre très rapidement que de laisser ses questions et sa frustration en suspens, ce qui risquerait de ne pas solutionner le litige en cours. Si la diplomatie n’est pas votre fort, il est préférable d’externaliser la gestion de votre communication.

5. Vous croire intouchable, jamais vous n’oserez

Selon une étude menée par le cabinet d’avocats Freshfields Bruckhaus Deringer, 40% des entreprises n’ont pas prévu de stratégie de défense en cas de bad buzz… Pourtant, les dégâts provoqués par une mauvaise réputation en ligne sont quasiment indélébiles ! Ou du moins, demandent énormément de temps et de budget avant de pouvoir être éliminés.

La menace qui pèse au-dessus de votre tête est donc bien réelle et n’arrive pas qu’aux autres… Traversez-vous la rue sans regarder ? Bien sûr que non. Les chances d’être renversé sont trop importantes. ⚠️

Aujourd’hui, les réseaux sociaux permettent de véhiculer (sans jeu de mots) très rapidement la donnée numérique. L’accès à l’information est grandement simplifié comparé au début des années 2000. Pourtant, de nombreuses marques n’ont toujours pas élaboré de stratégie pour préserver leur e-réputation…6. Des audits réguliers de votre e-réputation, vous mènerez

L’audit de votre site permet de découvrir ce qui se dit sur vous ainsi que les différents sites ou réseaux vous mentionnant. Il est conseillé de procéder à des audits réguliers de votre marque pour ne manquer aucune information susceptible de porter atteinte à votre image.

Si tel est le cas, à vous d’engager le dialogue pour tenter de rétablir la vérité ou de comprendre la cause du mécontentement rencontré.

7. Un budget à votre réputation en ligne, vous prévoierez

La gestion de son e-réputation n’est évidemment pas gratuite et il est important de budgétiser le projet de veille. Si vous passez par une agence spécialisée, cela peut vite revenir cher… Les coûts varient selon plusieurs facteurs, notamment la taille de votre entreprise et sa renommée sur Internet.

Mais faire des économies en rognant l’enveloppe budgétaire dédiée à l’e-réputation n’est pas conseillé.

Les retombées négatives liées à de mauvais avis d’anciens clients laissés sur Google ou TrustPilot, voire des influenceurs ou blogueurs populaires, vous coûteront souvent bien plus chères.

8. Des réponses sur mesure, vous rédigerez

Dans la famille “gestion des conflits”, nous demandons la réponse sur mesure ! Si un client vous interpelle sur votre page Facebook ou via votre blog, évitez de répondre par une phrase toute faite. Même si la tentation est grande de gagner du temps :

✅ Au mieux, vous perdrez un client qui s’évaporera sans laisser de trace (ce qui n’arrive pour ainsi dire jamais).


❌ Au pire, vous vous retrouverez avec un ancien client insatisfait qui aura fait part de son mécontentement à 10 autres personnes de son entourage…


☠️Et dans le pire des cas, l’avis de ce même client sera vu plus de 10 000 fois et retwitté en masse.

9. Les réseaux sociaux, de très près, vous surveillerez…

Oui, oui… On l’a plus ou moins déjà dit. Mais finir cet article par une piqûre de rappel m’a paru essentiel.

Pourquoi ?

Parce que les réseaux sociaux sont le reflet de votre image de marque.

Ils représentent même un véritable vivier d’avis et d’opinions qui influencent les consommateurs dans leur décision d’achat (sans exagération).

Plus que jamais, développer une stratégie de veille de votre e-réputation et mesurer l’importance et la portée des médias sociaux doivent se faire dès les premiers pics de croissance de votre activité ! Alors pas de temps à perdre… ⏳

10. Bien entouré.e, vous serez

Il n’est pas facile de développer seul.e une bonne image de marque. Fidéliser votre clientèle implique de mettre en place une stratégie de communication efficace et ce, sur plusieurs leviers en même temps. Une mission chronophage qu’il est donc préférable de déléguer.

Le fait de confier votre relation client à un partenaire compétent ne signifie pas pour autant que vous perdrez le contrôle sur le discours à tenir !

Pour que votre ligne éditoriale soit respectée, il est primordial de vous entourer d’une personne habituée à la gestion de vos réseaux sociaux, à la production de contenus, au branding, et aux potentiels conflits qu’il peut y avoir entre une marque et ses clients.

En résumé : soignez votre réputation en ligne, vous devez !

Votre e-réputation ne doit pas être prise à la légère. Mais prendre soin de votre image de marque nécessite du temps et des compétences relationnelles particulières.

Pour en savoir plus sur l’entretien de votre réputation en ligne, contactez-moi. 🙂 Pour vous, je développe votre communauté sur les réseaux sociaux et participe activement à la fidélisation de votre clientèle.

🎯Mon objectif est simple : m’assurer que votre écosystème digital reste dynamique sans devenir une source d’anxiété et une surcharge de travail en plus.

📝Je produis des réponses sur-mesure pour chacun de vos utilisateurs afin que la communication ne soit jamais rompue et que la satisfaction soit pleinement garantie.

Ce gros problème du bloguing que vous ne soupçonnez pas

Le blogging, ou bloguing, est à la mode depuis plusieurs années. Si Google a vu le jour en 1998, les blogs et les forums, eux, existaient déjà… L’apparition de ce nouveau moteur de recherche sur Internet a considérablement renforcé la compétition entre les différents sites internet, les forçant à enrichir leurs pages de contenus toujours plus qualitatifs pour se démarquer.

Il y a 30 ans, émerger en première page était simple et rapide.

Aujourd’hui, la masse de contenus existants rend la tâche bien plus difficile… Les nombreuses mises à jour de l’algorithme sont d’ailleurs développées dans cet unique objectif : celui d’affiner au maximum les conditions d’indexation et critères de référencement…

Le bloguing et, plus généralement le SEO, s’apparenteraient-ils à un travail de fourmi ? 🐜

Définition du bloguing

Une minute… Qu’est-ce que le bloguing au juste ?

Comme son nom le suppose, le bloguing ou l’action de bloguer, désigne le fait de tenir un blog. Un blog est un espace dédié aux articles que vous rédigez puis que vous publiez sur votre site web. Il est aussi possible de faire appel à un rédacteur pour s’occuper de sa gestion et alimenter le blog en contenu à votre place. ✍️

Bloguer vite… Mais bloguer bien

Le bloguing est en effet une activité chronophage, usante, et qui nécessite des capacités redactionnelles exemplaires. Pas question de se laisser aller à la moindre faute au risque de décevoir vos lecteurs !

Si vous venez de créer votre premier blog, ce point ne vous avait sans doute pas échappé. 🙂 Mais qu’en est-il du planning éditorial que vous avez prévu ? Publier un contenu par semaine, c’est bien. Mais c’est peu…

Sachez que pour vos contenus aient une chance d’être lu, il faut avant tout qu’ils soient indexés et bien référencés par les moteurs de recherche…

Or, un site qui publie peu de contenus a moins de chances d’être ms en avant par l’algorithme qu’un site qui publie régulièrement et généreusement ! Comprenez ici que l’avarice n’a pas sa place dans le bloguing… Si tant est que les enjeux soient de nature SEO.

Le manque de temps des blogueurs : principale cause d’abandon

Les sites abandonnés, Google connaît bien. Ses placards, ou plutôt ses pages de résultats, en sont truffés… Des sites qui, n’ayant pas fonctionné ni rencontrés le succès tant espéré, se sont vus négligés progressivement au fil des semaines et des mois par leurs propriétaires.

Lorsque l’on décide de créer un site internet et en l’occurrence, un blog, pas question de s’attendre à des milliers de visiteurs dès les premiers mois ! Le temps que le référencement naturel soit ancré, et que vos articles drainent un trafic ciblé et important, il peut s’écouler plusieurs années… La faute au manque de temps, essentiellement. ⏳

Avec toutes les contraintes personnelles du quotidien, comme s’occuper des enfants, sortir et soigner ses animaux, faire le ménage, les courses, tondre la pelouse, etc., Difficile de dégager suffisamment de temps pour focuser à 100% sur le développement du blog de son rêve.

🧠Cette charge mentale propulse généralement les hobbies au second plan.

Le problème quand l’on blogue, c’est qu’il ne s’agit pas juste de le faire une fois de temps à autre. Non seulement, la rédaction d’articles et la création de visuels prennent du temps, mais le référencement naturel d’un site peut être très long à se mettre en place…

Alors, serez-vous de la team “Just give up” ou de l’autre ? La “Let’s blogging, anyway !” ? 😉

Vivre du bloguing : un rêve difficile à atteindre ?

Quand j’ai créé mes premiers articles, autant vous dire que je ne savais même pas encore ce qu’était le SEO… J’écrivais davantage pour le plaisir et pour m’occuper durant les looongues séances d’allaitement de ma fille… (Merci l’application mobile WordPress !👋

À l’époque, je n’avais pas encore compris que je touchais du doigt un univers fascinant, et que je n’allais pas tarder à en faire mon métier.

Puis, après m’être formée aux différentes techniques de référencement naturel et de rédaction web, j’ai totalement repris despropossibyllins.com. Bien que le design ne soit pas optimal (ça aussi, c’est un métier 😉),

Et ça, ça m’a pris énormément de temps. Au bout de deux ans, et en partant de rien, j’ai enfin obtenu un site comme celui que vous voyez aujourd’hui avec un blog disons “correct”…


Syndrome de l’imposteur et entrepreneuriat, on en parle ?


Vivre du bloguing est bien sûr possible. Mais tout comme les métiers d’influenceur ou de YouTubeur, cela nécessite bien plus de travail que supposé !

Les autres causes qui freinent le développement d’un blog

Pourquoi cela a-t-il pris si longtemps ? Voyons voir :

1 # Le manque de compétences

Tout d’abord, parce que je n’y connaissais rien et qu’il m’a fallu me former. Une fois ceci fait et de solides compétences en marketing digital en poche, j’ai dû corriger la première version de mon site web. Une première fois, puis une autre… Etc.

Qui n’a jamais repris un travail fait à l’époque où il débutait en poussant les hauts cris, se demandant comment il avait pu pondre pareille sottise ? L’expérience faisant son chemin, les aptitudes s’améliorent avec le temps… Et de ce fait comme toute autre réalisation, un site web évolue sans cesse. Si l’on considère qu’il peut être optimisé (et croyez-moi, c’est généralement le cas), il n’est jamais complètement terminé !

Si votre site est un blog et seulement un blog, la rédaction des contenus nécessite quand même de s’y connaître un minimum en SEO pour espérer obtenir des résultats et générer du trafic.

Quand on décide de bloguer, il est clair que l’emploi du temps en place s’en retrouve chamboulé. Les premiers articles de blog que vous rédigez prennent généralement des heures avant d’être conformes à vos attentes !

Et c’est bien normal.

2 # La multiplicité des tâches à gérer

À moins d’occuper déjà un métier proche des mots (pigiste, journaliste, rédacteur, écrivain…) :

  • vous chercherez vos mots et vos tournures de phrases,
  • effectuerez de multiples relectures et corrections,
  • réfléchirez aux expressions idéales et à la mise en forme parfaite,
  • etc.

Autant d’actions qui prennent du temps et empêchent votre blog de se développer aussi vite que vous le souhaitez. En réalité, les blogs qui fonctionnent et attirent des dizaines, voire des centaines de milliers de visiteurs par mois sont peu nombreux comparés aux autres !

Ces mastodontes sont à l’image de Rome :

  • Ils ne se sont pas construits en un jour.
  • Tous les chemins mènent désormais à eux… 😉

À mes débuts en bloguing, j’ai été confrontée à cette dure réalité.

Je n’avais pas le temps d’écrire autant que je le voulais. Je possédais, en brouillon, sous mon back-office WordPress des articles démarrés mais non conclus… Il m’arrivait même d’écrire la fin en catastrophe aux toilettes, avant que bébé ne se réveille.

Des conditions pas toujours optimales, vous en conviendrez.

Les blogueurs parents savent de quoi je parle. Ceux qui possèdent de multiples casquettes professionnelles également. Mon blog n’est pas mon activité principale, ce qui explique ce manque de temps à lui consacrer. Soyez conscient du fait que si vous prévoyez de vivre du bloguing, cela prendra non seulement du temps, mais aussi de l’énergie. Les premières années, il n’est pas impossible que vous deviez vivre sur vos économies.

👉Mon conseil : Faites de votre blog un complément d’activité dans un premier temps et préparez soigneusement votre terrain en commençant à produire du contenu dès maintenant.

Bloguer pour le plaisir et non pour la performance ?

Évidemment, bloguer doit rester un plaisir.

Si vous vous épuisez à produire du contenu juste parce que le blog représente un moyen d’attirer une clientèle qualifiée en exploitant le SEO, qui entre parenthèses, est un levier d’acquisition vraiment puissant lorsqu’il est maîtrisé, vous obtiendrez peut-être des résultats mais le manque de passion se ressentira à travers vos textes.

❌ Si tenir un blog est une contrainte, laissez tomber… Il vous faut aimer écrire, aimer transmettre, aimer communiquer et disposer du temps nécessaire pour le faire. ⏳

✔️ Si le bloguing est une activité loisir à vos yeux et que rédiger de nombreux articles sur un sujet qui vous est cher vous permet uniquement de vous défouler, alors tant mieux.

Mais sachant qu’aucun paragraphe ne sera jamais lu, à qui écrivez-vous ?

🏆Un lectorat fidèle est une motivation forte. S’écrire à soi-même revient à tenir un journal intime, bien que de nature électronique. 😅 Pour se constituer un blog satisfaisant, autant pour vous que pour votre audience, il convient de cumuler plaisir et performance SEO.

Quels outils pour créer son premier blog ?

Je ne vais pas faire l’inventaire des CMS disponibles sur le marché ici. Sachez que toutefois que WordPress reste une solution très efficace et appréciée aujourd’hui. D’ailleurs, 35% des sites internet tournent sous cette solution actuellement et dans le monde.

Sur le plan du référencement : WordPress détient une très bonne note !

Attention cependant de ne pas surcharger votre blog en plugins en tout genre. Vous pourriez ralentir sa vitesse de chargement et déplaire ainsi à Google (vos contenus seraient moins classes qu’avant, Google préfère les sites dont les pages s’affichent en moins d’une seconde.)

À retenir de cet article

Le message est clair : si vous voulez devenir un blogueur professionnel, il va falloir imiter ce jockey ci-dessus et CRA-VA-CHER. Si vous souhaitez plus d’informations sur l’art de bloguer en toute sérénité, je vous invite à consulter cet autre site très bien fait. De ce que j’ai pu en lire, les conseils y sont de qualité et tout à fait pertinents.

Quant à moi, je reste à votre disposition pour produire vos contenus de blog à votre place, afin de vous faire gagner du temps et vous permettre de profiter d’un blog optimisé pour le SEO. Chose que j’aurais bien aimé savoir à mes débuts ! 😉

Est-ce plus dur de vivre de sa passion quand on est une femme ?

Vivre de sa passion quand on est une femme serait-il plus compliqué que lorsqu’on est un homme ?

Et si oui, quels sont les obstacles auxquels elles sont confrontées quotidiennement qui les empêchent de véritablement développer le business rentable dont elles ont tant rêvé ?

Vivre de sa passion : un rêve devenu réalité pour de nombreuses femmes

Chaque année, elles sont nombreuses à franchir le cap. Les femmes entrepreneures n’entreprennent pas dans des secteurs au hasard. La plupart se lancent dans des secteurs d’activité qu’elles connaissent bien afin de limiter les risques d’échec. Galvanisées par la perspective de vivre de leur passion, elles ont donc tendance à éviter la prise de risques en créant une entreprise à leur image où elles pourront exprimer leur principal talent.

Exit donc les reprises de fonds de commerce sur un coup de tête sans aucune expérience en vente. Ces entrepreneurs balançant tout sur un coup de tête et démissionnant de leurs fonctions pour partir élever des chèvres dans le Cantal seraient donc davantage du genre masculin et victimes d’une bonne vieille crise de la quarantaine ?

Vivre de sa passion quand on est une femme : les principaux inconvénients

Vivre de sa passion en tant que femme comporte des inconvénients qu’un homme a moins de chances de rencontrer.

🙇‍♀️D’une part, la femme est encore aujourd’hui celle qui supporte le plus de tâches liées à la gestion du domicile et qui sont du ressort familial. Ce qui implique une charge mentale plus importante, alourdie de surcroît par la création de son entreprise.

🗯️D’autre part, une femme aura moins de chances d’être prise au sérieux par ses proches, voire sa banque, le jour où elle décidera de soumettre son projet de création d’entreprise. Ce dernier aura du mal à être considéré par l’entourage comme étant viable à long terme.

Une injustice évidente et pourtant, des années de patriarcat ne s’effacent pas d’un coup de baguette magique ! Seuls le temps et les nouvelles générations, plus libres que jamais, permettent de faire bouger les lignes. L’élévation de la pensée sociétale et des croyances est un processus long. La plupart des femmes entrepreneures et désireuses de vivre de leur passion pourront en témoigner…

En fonction de l’âge de la femme, cette volonté de créer une affaire, de s’astreindre du salariat et de vivre de sa propre activité pourra même, dans les cas les plus extrêmes, être associée à un éventuel caprice, voire à une lubie passagère qu’il s’agit de fermement condamner, soit par la moquerie, la culpabilisation, ou la violence psychologique et physique. Certaines nations ne voient pas d’un bon oeil l’émancipation de la femme et la création d’une entreprise est une forme à part entière.

Qu’en est-il des hommes souhaitant vivre de leur passion ?

D’après mes observations, les hommes sembleraient moins souffrir de réactions négatives à l’annonce de leur démission ou création d’entreprise, bien que cette affirmation mérite d’être pondérée en fonction de l’âge, du contexte professionnel et familial ou encore du statut social.

Par ailleurs, les hommes auraient, toujours selon moi, tendance à moins se formaliser quant au manque de reconnaissance et d’admiration.

Non pas que leur quête en la matière soit totalement nulle, mais le fait est qu’un homme a, dès son plus jeune âge, moins besoin qu’une femme de prouver sans cesse sa valeur ou sa capacité à s’adapter. Considérée comme plus fragile et moins ambitieuse, la femme souhaitant vivre de sa passion inquiète ses proches, n’ont pas parce qu’elle manque de talents ou de compétences, mais bel et bien parce qu’elle est née femme…

Quels risques pour les femmes entrepreneures non soutenues par leurs proches ?

Les inégalités entre les hommes et les femmes au travail ne concernent pas seulement le salariat. Vivre de sa passion est un rêve merveilleux mais plus difficile à atteindre en tant que femme, du fait d’un sentiment d’illégitimité cuisant du la plupart du temps à un soutien inexistant de l’entourage.

L’auto-entrepreneuriat féminin est la cible régulière de citoyens porteurs d’opinions récalcitrantes. Une étroitesse d’esprit qui conduit d’ailleurs ces derniers à consulter un médecin homme plutôt qu’une médecin femme, ou à se tourner vers du personnel masculin plutôt que féminin dans les rayons de bricolage ou de produits high-tech…

Quel regard porte les femmes sur cette situation ? 🤔

– Certaines, abattues, choisiront de renoncer par peur de décevoir, donnant ainsi malencontreusement raison à leurs opposants quant à leur manque de pugnacité. Les conséquences sur la confiance en soi seront évidemment négatives et pourront même conduire à un syndrome anxieux. Un sentiment d’isolement et de solitude, voire de rejet, pourra se faire ressentir.

– D’autres, au contraire piquées au vif, se débattront pour prouver leur juste valeur, déployant des actions sur tous les fronts, au risque parfois de se précipiter et de prendre de mauvaises décisions stratégiques pour montrer qu’elles sont maîtresses de leur destin. Un entourage qui doute a en effet tendance à scruter le moindre fait et gestes de celle qui, se sentant surveillée, fera de sa roadmap son amante.

Enfin, les femmes auraient moins de chances d’obtenir leur levée de fonds et de trouver des investisseurs que les hommes…

Ces hommes qui nous veulent du bien

Il n’y a encore pas si longtemps, les femmes n’avaient pas le droit d’avoir un travail rémunéré. Leur place était principalement au foyer, à s’occuper des tâches ménagères, des enfants et des courses.

  • Le droit à l’avortement,
  • l’obtention d’une carte de crédit,
  • le droit de vote…

Si aujourd’hui la situation est différente et s’est nettement améliorée, il n’en demeure pas moins que les vestiges du patriarche freinent encore de nombreuses femmes à se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.

Heureusement, beaucoup d’hommes facilitent aujourd’hui l’insertion des femmes dans le milieu professionnel en ne faisant aucune distinction de genre. Ces maris, ces fils et ces pères aimants qui poussent leur femme, leur mère et leur fille à ne pas soucier du regard des gens seraient-ils les preux chevaliers servants ne figurant pas dans les livres de contes ?

3 conseils pour vivre de votre passion en tant que femme

1. Utiliser des outils

L’essentiel est tout d’abord d’être bien organisé. Si ce n’est pas dans votre nature, il faudra apprendre, ou déléguer une partie de votre cerveau aux logiciels de gestion des tâches comme Notion ou Trello. Vous pouvez en outre automatiser votre campagne emailing pour gagner du temps.

2. Démarrer petit

Si vous n’avez pas la possibilité d’investir énormément dans votre projet, commencez petit et mettez de côté votre amour-propre. De nombreuses entreprises ont vu le jour avec une poignée de deux, voire trois salariés, et ont terminé avec une équipe florissante de plusieurs centaines de personnes. Si vous êtes seule, vous aurez ainsi tout le loisir de vous focaliser sur votre activité sans avoir à gérer en plus du personnel impliquant des compétences en gestion RH.

3. Déléguer des tâches comme l’acquisition

Une microentreprise croule vite sous une multitude de tâches ! Comptabilité, communication, création de son premier site web, acquisition clients, … Bémol : la journée d’une femme ne s’arrête pas à l’heure où elle referme son ordinateur ou ferme sa boutique…

Étant donné la pression quotidienne subie et les nombreuses corvées qui vous attendent encore en rentrant chez vous, l’idéal est de pouvoir gagner du temps dans l’accomplissement de certaines missions que vous maîtrisez mal et qui vous prendraient trop de temps pour bien vous y former.

✍️ À ce sujet, je vous propose d’ailleurs de prendre en charge votre stratégie de référencement naturel. Celle-ci vous permettra de gagner en visibilité sur les moteurs de recherche et d’obtenir plus de trafic (= visiteurs) et donc de clients !

Vous pouvez me contacter ICI.

Pour conclure

Aujourd’hui, 40 % des entrepreneurs sont des femmes ! Des chiffres que l’on aurait jugés ubuesque il y a de ça encore quelques années.

Bien que nous vivons dans une ère sociale dite moderne, il est pourtant toujours plus facile pour un homme d’exposer une création de projet professionnel en étant pris au sérieux.

Si vous hésitez encore à entreprendre et que vous vous sentez vulnérable du fait d’un contexte économique tendu et d’une société patriarcale où les droits des femmes sont régulièrement bafoués, sachez que vous n’êtes pas seule… Être bien accompagné dans votre création d’entreprise et son développement reste la clé pour ne pas péricliter. 😉

9 idées de métiers pour les hauts potentiels (hpi-hpe)

Envie de trouver votre voie une bonne fois pour toutes ? Pas facile en tant que haut potentiel… Surtout que les adultes concernés par la douance changent régulièrement de métier, faute d’y trouver leur compte.

Je ne vous garantis pas que vous trouverez ici la carrière idéale ! Mais voici quand même quelques pistes professionnelles à explorer lors de votre prochain bilan de compétences !

C’est parti pour 9 idées de métiers pour les hauts potentiels !

1. Designer UX / UI : pour laisser libre cours à votre créativité !

Comme la plupart des métiers du digital, designer UX / UI, anciennement webdesigner, offre la possibilité de travailler à distance et d’être créatif. Une aubaine pour la personne à haut potentiel qui peut vite souffrir de frustration si sa créativité est bridée au sein de ses fonctions. 👩‍🎨

Le fait de pouvoir exercer son métier n’importe où lui assure une solution de repli en cas de difficulté d’insertion ou si les stimuli environnementaux s’avèrent trop durs à surmonter. La personne à haut potentiel peut en effet être victime de photophobie ou d’hyperacousie, ses sens étant particulièrement développés, plus que la plupart des personnes neuroatypiques.

2. Rédacteur Web : pour les hauts potentiels passionnés par les mots

La créativité ne s’exprime pas qu’au travers de visuels. Les hauts potentiels, plus susceptibles d’abandonner leur scolarité (système d’éducation non adapté), pourront trouver refuge et augmenter leurs revenus grâce à la rédaction web. Inutile en effet de posséder un diplôme en particulier, bien que de plus en plus d’annonces exigent un niveau bac+3, voire bac+5.

PS : moi-même rédactrice SEO, je ne peux que confirmer la compatibilité entre la douance chez l’adulte et ce métier. Et pour vous rassurer, je n’ai “que” le bac en poche ! 😉

3. Soigneur animalier : les personnes HP étant très proches des animaux

Soigneur animalier est une voie régulièrement empruntée par les profils de personnes à haut potentiel. Et pour cause, la sensibilité qu’ils entretiennent bien souvent leur permet de faire preuve d’une capacité d’écoute et d’empathie très utile pour travailler avec les animaux. Pour travailler avec les animaux domestiques, qui ont en effet besoin de calme et de tendresse, il est possible de s’adresser auprès des SPAs et des fermes pédagogiques.

Pour les spécialistes de la faune sauvage, il est possible de travailler dans des zoos ou de partir en excursion étudier des espèces à travers le monde. 🐯🙈🐼

Le métier d’agriculteur peut en revanche ne pas s’avérer compatible avec la douance. La plupart des animaux d’élevage partant à l’abattoir dès lors qu’ils ne sont plus assez rentables pour leur éleveur. Ainsi, une personne à haut potentiel pourrait être mal à l’aise avec ce secteur, qui bien qu’en lien direct avec la nature, rappelle aussi une triste réalité liée à nos habitudes de consommation…

Pour ma part, j’ai longtemps hésité avant d’engager ma reconversion à cette idée de travailler dans l’agriculture. Mais à moins de devenir maraîcher, métier dont les conditions de travail sont difficiles à tenir physiquement dans la durée (entre autres), il est évident que l’élevage, que ce soit de vaches, de chèvres, ou de volailles, pose problème au haut potentiel à un moment donné… Quand vient le temps des séparations et des baisses de production. 🐮

Reste toutefois la possibilité de faire pouliner des juments et de revendre les poulains pour autre chose que leur viande.

4. Documentaliste : pour les HP fans d’ordre et de classement

Certains hauts potentiels prennent beaucoup de plaisir à classer, ranger, archiver, trier, renseigner… Un poste de documentaliste permet en outre d’être au calme, entouré de fichiers ne demandant qu’à être bien traités ! La rigueur et l’assiduité du haut potentiel lui permettent de pleinement fournir satisfaction. La plupart du temps, son départ de l’entreprise est regretté, tant il s’applique dans l’exécution des missions qui lui sont confiées. Loin d’être paresseux, le haut potentiel devra donc rester particulièrement vigilant sur les risques d’épuisement professionnel ; les fameux burn-out.

5. Libraire ou bibliothécaire : un métier d’évasion parfait pour le haut potentiel

Le métier de libraire offre un cadre calme mais aussi de multiples univers au sein desquels le haut potentiel adore se plonger ! La rêverie, si elle n’est pas réservée aux profils à gros QI, a tout de même tendance à s’immiscer souvent dans leur vie, du fait d’un mode de pensée décrit en arborescence et d’une imagination très développée.

Beaucoup de hauts potentiels se complairont donc dans les secteurs de l’édition. Les polars sont aussi très appréciés du fait de la résolution d’énigme, un jeu auquel les HP se prêtent bien volontiers et avec une facilité bien souvent déconcertante !

6. Fleuriste : pour les HP fleur bleue

Le métier de fleuriste permet de laisser libre cours à sa fibre artistique et créative grâce à la confection de bouquets et compositions diverses. 💐 Les senteurs florales diffusées dans les boutiques des fleuristes offrent un cadre idyllique pour les hauts potentiels, très sensibles aux odeurs naturelles. En revanche, le contact avec la clientèle et l’utilisation de produit phytosanitaires pourront poser souci.

7. Menuisier : un métier de contact avec la matière

La proximité avec des matériaux bruts et aussi nobles que le bois confère souvent une sensation de bien-être extrême chez les personnes hypersensibles. Les hauts potentiels ne sont pas indifférents devant les métiers de l’artisanat qui permettent de créer de ses mains ce qu’ils visualisent avec tant d’entrain ! Mais une fois encore, gare à l’épuisement professionnel. Gérer son entreprise peut mener à une charge mentale importante, il est donc fondamental pour les personnes à haut potentiel, encore plus que les autres, de s’octroyer des temps de répit et de “récupérer”.

L’épuisement ressenti par le HP en fin de journée est plus intense que chez une personne neurotypique à cause d’une absorption de stimuli généreuse, ne les permettant pas de se préserver des émotions ressenties et perçues au cours de la journée.

8. Coach en développement : qui de mieux qu’une personne à haut potentiel pour vous parler bonheur ?

On ne compte plus les personnes hauts potentiels reconverties en coach de vie ou coach en développement ! Ces métiers ont l’avantage d’être exercés de manière indépendante, en étant à son propre compte. Le haut potentiel ayant du mal à rester salarié et tenir des conversations lambda auprès de la machine à café, ce métier est donc tout à fait adapté pour lui / elle.

Généralement, les coachs HP ont compris comment faire de leur douance une force et utilisent celle-ci pour mieux accompagner leurs clients. Souvent sage, apaisé ou animé d’une rage de vaincre hors norme, le coach en développement de nature haut potentiel sera un parfait allié pour vous permettre d’avancer à votre tour et de prendre confiance en vous sans rejeter votre HQI.

9. Thérapeute : pour les hauts potentiels super empathiques

Que ce soit comme équithérapeute, sylvothérapeute, psychothérapeute ou encore hypnothérapeute, les hauts potentiels trouveront leur compte dans l’accompagnement de personnes en quête de développement personnel. Leur grande empathie et leur capacité d’écoute (si elle n’est pas altérée par un TDAh) leur permettent d’analyser au cas par cas chaque parcours de vie et d’apporter des pistes d’amélioration très rapidement, dans la plus parfaite impartialité et sans jugement.

Le haut potentiel est en effet contre l’injustice et les idées reçues et fera tout son possible pour que son prochain se sente au mieux dans le meilleur des mondes. Les professions de loi comme avocat, juriste ou policier peuvent également s’avérer appropriées à condition que notre haut potentiel ne soit pas hypersensible. Ce dernier trait de caractère, souvent pensé à tort comme propre aux hauts potentiels, n’a en fait aucune corrélation avec les QI élevés.

Le saviez-vous ? 💡Une personne à haut potentiel change plus souvent de métier au cours de sa carrière.

En comparaison avec une personne disposant d’un QI dans la moyenne, une personne à haut potentiel aura davantage tendance à changer de métier. Sa carrière sera donc moins linéaire et ses expériences plus diversifiées. Il pourra très bien être tour à tour fleuriste, thérapeute, libraire, etc. Et bien sûr, il sera souvent excellent dans tout ce qu’il entreprendra ! 🦓

Malgré certaines réussites, le haut potentiel ne restera pas longtemps imbriqué dans un corps de métier, son besoin de changement et sa soif inétanchable de connaissances et d’acquisition de savoirs lui vaudra de se former, encore et encore, jusqu’à parfois douter de sa santé mentale ou de sa place dans la société.

Qu’il se rassure ! Le haut potentiel est parfaitement sain d’esprit, du moins la plupart du temps… 😅

Ces évolutions professionnelles rapides lui valent d’être parfois considéré comme un être instable par ses employeurs… Nul doute que pour échapper à ces jugements et aux difficultés de recrutement, la bonne idée consiste à créer son entreprise pour être à son compte et gagner en liberté d’action !

La liste de métiers évoquée dans cet article est non exhaustive et ne conviendra pas forcément à toutes les personnes dotées d’un haut potentiel. En réalité, si un haut potentiel présente des troubles dys comme de la dyscalculie, être à son compte pourra par exemple poser problème (question comptabilité)… Là encore, rien n’est perdu, il suffit de bien s’entourer.

Si le haut potentiel freelance a un certain penchant pour la lecture, mais déteste écrire car ses mains ne tapent selon lui pas aussi vite que son cerveau ne l’exige, il est préconisé de confier les tâches de rédaction chronophages (mails, e-books, bilans, etc.) à par exemple un rédacteur web haut potentiel rompu à l’exercice ne risquant donc pas de s’éparpiller.

À retenir de cet article

Être haut potentiel peut vous mener à changer plusieurs fois de carrière au cours de votre vie… Ce qui est parfaitement OK ! 🤟

Dans l’ordre, j’ai moi-même été :

  • Réceptionniste en hôtellerie (c’était chouette👍!)
  • Hôtesse d’accueil (tout dépend des lieux où vous exercez)
  • Agent des services hospitaliers (Hum… Pas facile pour cause d’ambiance)
  • Gestionnaire en assurance (il faut aimer travailler en open space… Rare chez les HP)
  • Ouvrière Saisonnière en horticulture (très sympa mais dur physiquement, rien à voir avec le fait d’être HP, ceci dit !)
  • Animatrice de jeunes enfants (superbe booster de créativité mais trop de stimuli et de bruit, hélas…)
  • Rédactrice web 💪Mon actuel métier ! Que du bonheur à ce stade. Espérons que ça dure. 😅

Et vous, quel est votre métier actuellement en tant que zèbre ? Avez-vous eu un parcours atypique ? Est-ce que cela vous pénalise lors d’entretien d’embauche ? Avez-vous tenté l’aventure de l’entrepreneuriat pour vous en sortir ?

À vos claviers ! ⌨️

Créer son entreprise en étant haut potentiel : bonne ou mauvaise idée ?

La personne à haut potentiel intellectuel est pleine de ressources ! Mais sa vitalité débordante lui vaut de rapidement s’épuiser…

Est-il possible alors, quand on connaît l’énergie qu’il faut déployer pour monter un business, de créer son entreprise en étant haut potentiel, ou “zèbre” ? Notez que ce dernier terme, bien qu’original, est utilisé pour désigner les personnes à haut quotient intellectuel.

Être salarié haut potentiel intellectuel en entreprise : mission impossible ?

Ces dernières années, du fait d’une médiatisation accrue et de nombreux témoignages, le terme de haut potentiel s’est démocratisé. Et Einstein n’est désormais plus le seul HPI connu !

L’arrivée de séries sur nos écrans comme :

  • HPI (France),
  • Atypical (USA),
  • ou encore Astrid et Rafaëlle (France – autisme asperger)

a permis d’informer en masse tout en luttant contre l’invisibilisation de ces profils de la population.

Mais si le grand public est désormais au fait qu’il existe des quotients intellectuels plus élevés que la moyenne, et que tous ne ressemblent pas au héros dans Rain Man, beaucoup ignorent tout du quotidien de ces personnes hors norme. Les HP sont souvent qualifiées, et désignées par elles-mêmes, de neuroatypiques ou neurodivergents, ce qui renforce les clichés les concernant à mon sens.

Et plus particulièrement de leur quotidien professionnel… 👔

Pourtant, plus de 13% de la population mondiale possède un QI supérieur à 120. (En revanche, seulement 2,5% sont à plus de 130.)

Les profils HPI sont donc susceptibles d’être rencontrés au détour de la machine à café, bien cachés parmi vos collaborateurs…

Un inconfort qui pousse le haut potentiel à rester discret sur son Haut Quotient Intellectuel

Pourquoi bien cachés ?

Parce que la plupart du temps, la personne HPI fait tout pour :

  • se fondre dans la masse,
  • appliquer les codes sociaux attendus,
  • participer tant bien que mal à la vie de l’entreprise…

Bien que cela lui coûte bien plus en énergie que pour une personne neurotypique dotée d’un QI dans la moyenne (=100).

Les nombreux stimuli et obligations de résultat auxquels la personne HP est soumise peuvent rapidement la submerger et pomper son énergie vitale. Si le salarié haut potentiel ne travaille pas dans un secteur qui lui convient au dixième de degré près, ou ne recense pas les mêmes valeurs que lui, il sera plus susceptible de démissionner. Il pourra même être davantage sujet au burn-out qu’une personne neurotypique.

D’autant plus si la personne cumule son haut potentiel avec :

  • des troubles dys (de type dyslexie et dysgraphie),
  • tsa (=troubles du spectre autistique),
  • ou TDAh (trouble ou déficit de l’attention avec hyperactivité).

Ils disent que je suis différent, je dis qu’ils sont tous pareils.

A contrario, si le salarié est pris en charge dès son embauche et bénéficie d’un lieu adapté pour travailler (réduction du bruit, faible luminosité, intimité renforcée, possibilité de télétravail etc.), il sera plus facile pour lui de s’adapter et donc de rester au sein de son entreprise.

Malheureusement, par manque de connaissances sur le sujet de la part des employeurs ou par honte ressentie au sein de la communauté HP, peu d’aménagements de postes sont mis en place. Le sujet étant tabou. Précisons de plus que la douance n’est pas une pathologie.

Elle ne nécessite donc pas, du point de vue des institutions, d’aménagement de poste spécifique. 💔 Il n’en demeure pas moins que cette particularité complique fortement la vie des personnes concernées pour qui chaque émotion est exacerbée.

Comment sont perçues les personnalités HPI en entreprise ?

Ainsi, rares sont les salariés à rester plus de 2 ans dans une même entreprise… Davantage impactés par le phénomène de démission, ils sont souvent perçus comme des êtres instables. Selon certains employeurs, on ne peut pas avoir pleinement confiance en eux.

Ce qui est évidemment faux.

Le HPI est très dévoué à son entreprise et doté d’une forte conscience professionnelle. Mais sa douance l’empêche souvent de se concentrer aux horaires imposés par le cadre professionnel traditionnel.

Mais le haut potentiel n’y est pour rien !

Si la passion n’est pas là, il se lassera très rapidement ! Le HPI aura besoin d’explorer de nouveaux horizons… À moins d’être très régulièrement stimulé et sollicité pour mener de nouveaux challenges et relever des défis.

La personne HPI est parfois jalousée pour :

  • ses capacités d’adaptation (sauf en cas de TSA qui complique alors grandement les processus d’intégration)
  • ses facilités d’apprentissage. On lui reproche souvent d’être prétentieux et de se mettre en avant à tout bout de champ.

Le profil haut potentiel a souvent du mal à s’intégrer en entreprise

Bien que le HP se moque de briller en société, sa situation lui vaut de nombreux amalgames, des conflits entre collègues, voire certaines formes de rejet ou de tentatives de harcèlement. Sa grande sensibilité le fait parfois passer pour une personne naïve, trop gentille et en dehors de la réalité des mœurs actuels.

Ce qui lui importe vraiment, c’est la précision des actes et la véracité des faits. Le mensonge et l’injustice lui font horreur, de même que l’hypocrisie et les conventions sociales.

Nombreux sont les HPI à être atteints de dépression à un moment donné de leur vie… D’autant plus s’ils ignorent que la cause de tous leurs problèmes (ou presque) est en fait ce sentiment de décalage induit par un QI plus élevé que la moyenne… Un sentiment très dur à vivre qui peut même pousser les HPI à des formes dépressives graves et un passage à l’acte.

Il est à noter que les femmes mettent en moyenne 10 ans de plus que les hommes pour être “diagnostiquées”, bien que le terme ne soit pas approprié.

Créer son entreprise en étant haut potentiel : une stratégie de refuge

Devant toutes ces difficultés encore méconnues du grand public, et par crainte de passer pour marginale, la personne à haut potentiel prend souvent l’ultime décision de créer son entreprise afin de pouvoir jouir d’une liberté plus adaptée à son profil. Celle proposée par le salariat oblige à une certaine discipline et occulte souvent la créativité des HPI.

Ce dernier trait de caractère, loin d’être un défaut, se révèle même être un véritable booster pour l’ex-salarié HPI, devenu heureux fondateur de son entreprise.

Prudence en cas de cumul avec un TDAh ; le recours à des outils de gestion d’organisation ou le renfort de partenaires comme des freelances ou des coachs pourront aider à canaliser l’énergie. Il est essentiel de bien redistribuer celle-ci pour ne pas imploser.

La vie d’entrepreneur n’offre que peu de répit et si elle convient parfaitement aux personnes HPI pour la liberté de décision qu’elle permet, il convient d’être prudent pour ne risquer de vivre une situation de burn-out finalement similaire à celle rencontrée sous un statut salarié…

Le gros point fort de l’HPI réside dans sa capacité d’innovation et donc de création, qui lui permet de propulser son entreprise et de chercher des moyens d’action pour sans cesse la développer.

Jamais à court de ressources, le HPI créateur d’entreprise sera épanoui s’il trouve une oreille attentive qui saura l’écouter dans ses moments de doute. Le syndrome de l’imposteur ne manquera pas de se rappeler à lui, comme chez tout bon HP qui se respecte…

Ce qu’il faut retenir de cet article

Il est fréquent que la vie de salarié ne convienne pas à une personnalité HPI (haut potentiel intellectuel). Le manque de reconnaissance, de moyens, ou tout simplement d’objectifs, couplé au trop-plein de stimuli, freine sa créativité et nuit à sa santé mentale plus que chez n’importe qui d’autre.

Créer son entreprise peut permettre à la personne à haut potentiel, ou hypersensible, de rythmer son quotidien professionnel en fonction de son activité mentale. De plus, ses besoins en récupération sont plus largement respectés. Le cerveau d’un HPI tournant à plein régime, des phases de repos à des heures non compatibles avec le salariat sont de ce fait à prévoir.

Déléguer certaines missions peut s’avérer utile pour éviter la surcharge mentale, très fréquente chez les personnes HPI.

Enfin, créer sa propre entreprise et vivre de son activité apporte à l’HPI la stimulation et la gratification du travail bien fait. Or, c’est un aspect qu’il recherche particulièrement. Ne dit-on pas n’être jamais mieux servi que par soi-même ? 😉

Décupler son charisme : le challenge incontournable de toute femme entrepreneure qui se respecte ! 💪

Lorsqu’on est une femme entrepreneure, il peut arriver de développer davantage de complexes à l’oral que nos homologues masculins. Décupler son charisme est fondamental et permet de gagner confiance en soi.

Être à son compte nécessite de savoir s’exprimer en public et d’être à l’aise à chaque prise de parole. Face à vos clients, vous devez être en mesure de retenir l’attention sur vos offres. En des termes plus familiers, vous devez avoir la tchat ! Si, ça se dit encore… 😅

1. Faire du théâtre pour décupler votre charisme grâce à la scène

Et pour s’entraîner à converser avec éloquence, rien de tel que les cours de théâtre ! Certes, cela a un prix. Mais s’inscrire à des cours de théâtre est excellent pour se forcer à quitter sa zone de confort. L’interprétation de rôles différents vous oblige à faire abstraction de votre propre personne, dont l’attitude et les convictions peuvent parfois nuire à un rendez-vous client. Le théâtre vous apprend à faire la part des choses entre votre vous véritable et l’image que vous voulez transmettre.

Cela ne vous empêche pas de rester naturelle et honnête ! Mais la maîtrise de vos émotions ou au contraire, l’expression de vos sentiments sont des choses pas toujours innées et qui peuvent s’acquérir. De plus, la répétition des scènes vous permet de corriger votre posture et vos intonations sur les conseils de votre troupe. Un œil extérieur qui vous aidera à prendre conscience des points sur lesquels vous pouvez vous améliorer.

2. S’entraîner à faire des vidéos sur votre vie de femme entrepreneure

Faire des vidéos amateurs lorsqu’on est une femme entrepreneure fonctionne de la même manière que le théâtre : cela permet de s’entraîner à s’exprimer. 🤳 Mieux encore : vous disposez d’un enregistrement de votre prestation.

Et même si la vision de vous en train de donner des conseils à de parfaits inconnus vous donne envie de vous enfoncer sous votre couette et de ne plus jamais en sortir, elle reste bénéfique pour repérer tous vos petits défauts sur lesquels vous devrez travailler. Comme vos tics de langage ou votre gestuelle parasite, qui invalident le fond de votre prestation.

En plus, étant donné que vous ne pourrez QUE vous améliorer, chaque vidéo comptera comme un contenu supplémentaire que vous pourrez implémenter sur votre blog d’entreprise. Vous ne disposez pas encore d’un tel outil ? Lisez cet article sur les avantages à disposer d’un blog pour votre site internet professionnel.

Pour faire vos vidéos en solitaire, un simple smartphone, assorti éventuellement d’un trépied ou d’une perche à selfie, vous sera utile ! Inutile d’investir dans du matériel dès le début de votre chaîne Youtube. Attendez de voir si cela vous plaît. Même si, sachez-le, prendre la parole et publier des vidéos permet à votre clientèle de mieux vous identifier et donc de créer une relation de proximité non négligeable.


3. Aller à la rencontre des gens pour décupler votre charisme naturellement

Le plus dur quand on est timide, c’est d’oser aller à la rencontre des autres. En tant que femme entrepreneure, vous devez vous prendre par la main et laissez de côté vos peurs et angoisses. Au risque de compromettre le développement de votre entreprise !

Si affronter tout un groupe de personnes s’avère trop difficile pour vous, commencez par discuter avec une personne à la fois. Faites-le régulièrement dans votre vie quotidienne dès que l’occasion se présente :

🛒 à la caisse du supermarché,

⛽ à la pompe à essence,

🥖 dans la file d’attente de votre boulangerie,

💭 etc.

Posez-vous la question suivante : “êtes-vous aussi timide sur les réseaux sociaux ?” Je parie que non… 😉 Si vous ne savez pas quoi dire, engagez la conversation sur des banalités telle que la météo ou l’actualité. Vous serez surprise de voir à quel point vos interlocuteurs sauront souvent parler pour deux dès qu’on leur en donne l’occasion ! Profitez-en pour développer vos capacités d’écoute et d’attention. Toutes deux très utiles pour comprendre et répondre aux besoins de vos clients…

4. S’inspirer des autres personnes charismatiques autour de vous

Pour développer votre charisme, quoi de mieux que de s’inspirer des personnes qui vous paraissent les plus à l’aise ? Vous pouvez par exemple prendre modèle sur de nombreux humoristiques Français… Car derrière leur apparence de Monsieur et Madame parfait, beaucoup ressentent un trac monstrueux avant chaque montée en scène même bien qu’étant dans le métier depuis des années ! C’est le cas de Florence Foresti, par exemple !

Vous pouvez aussi prêter attention aux attitudes de personnes proches, comme vos collègues ou votre entourage familial. Attention, il ne s’agit en aucun cas d’imiter leur personnalité et d’occulter la vôtre. Mais simplement d’observer chaque comportement afin d’apprendre quelques techniques de plus… Pour une personne manquant d’aisance, s’exprimer au sein d’un groupe peut vite devenir une épreuve !

  • Comment serrer une main ?
  • Comment saluer ?
  • Que dire pour être intéressant ?
  • A quel moment prendre congé sans paraître malpoli ?
  • Etc.

5. Parler des sujets que vous maîtrisez le mieux pour décupler votre charisme

Parler de ce que vous connaissez vous permettra de vous exprimer plus facilement sans vous sentir bête… Inutile d’en faire des caisses pour autant, vous risqueriez d’ennuyer votre interlocuteur si le sujet ne l’intéresse pas. Pensez à vérifier que sa capacité d’attention ne décline pas lors de vos échanges.

  • Demandez-lui ce qu’il ou elle en pense,
  • Quels sont ses centres d’intérêt,
  • Et voyez comment raccorder ces éléments entre eux.

Veillez à ne pas rester coincé dans un monologue où vous obtiendrez l’effet inverse de ce que vous espériez ! La base d’un dialogue repose sur la participation de chaque partie prenante.

Pourquoi est-il si important de décupler son charisme en tant que femme entrepreneure ?

Développer votre charisme vous permettra :

  • De fidéliser plus facilement votre clientèle.
  • De faire la promotion de vos produits et services sur plusieurs canaux de communication sans avoir peur ni être gênée.
  • D’attirer de nouveaux clients.
  • De prendre confiance en vous.
  • De développer votre activité.
  • D’obtenir des partenariats.
  • De rassurer au lieu de rendre sceptique ou de susciter des doutes.

Peut-on entreprendre même en étant une femme timide ?

Oui ! Et heureusement. L’entrepreneuriat féminin n’est pas réservé qu’aux femmes extraverties. En revanche, il peut être plus difficile et plus long de développer votre entreprise si vous éprouvez des difficultés à parler au téléphone ou à honorer vos rendez-vous clients.

Pour ma part, je n’aime pas trop les appels en visioconférences. Mais ce système de réunion est aujourd’hui si démocratisé que je n’ai pas le choix que de m’y résoudre ! La timidité n’est pas un frein à l’entrepreneuriat. Elle peut le devenir si rien n’est fait pour la contenir.

De plus, même les femmes salariées en proie à une forte timidité et à un manque de charisme peuvent se heurter à des difficultés professionnelles. L’avantage d’être à son compte, c’est que cette timidité est plus rapidement combattue et les techniques plus vite développées. L’instinct de survie, sans doute.

Et vous Mesdames, quelles sont vos solutions pour décupler votre charisme ? 👩‍💼

Cet article vous a plu ? Vous songez à décupler votre charisme ? Ces techniques vous aideront sûrement et permettront à votre business d’en profiter pour mieux se développer… 😉

N’hésitez pas à commenter cet article si d’autres solutions vous viennent à l’esprit. La timidité peut être un frein dès qu’il s’agit de s’exprimer auprès de ses communautés.

Contactez-moi pour la rédaction de vos articles de blogs et l’animation de vos réseaux sociaux. Et profitez de cette charge en moins pour vous libérer et améliorer vos apparitions en public !

7 étapes à respecter avant d’être à son compte

Avant d’être à son compte et de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, il est important de suivre la bonne méthode pour s’assurer que son projet tienne la route et qu’il sera viable à long terme.

Voici 7 étapes à respecter avant d’être à son compte pour optimiser ses chances de réussite ! 🏆📈

1. Listez ses compétences avant même d’être à son compte

Avant de vous lancer dans un projet d’entrepreneuriat, il convient de vous assurer que vous disposez déjà d’un minimum de compétences pour mener à bien votre idée.

Bien entendu, il n’est pas obligatoire de connaître tous les noms de desserts français existants si vous souhaitez monter un food truck de pâtisserie, pas plus qu’il n’est pas nécessaire de savoir chanter comme Patti Smith si vous vous lancez dans l’animation de soirées privées.

Reconnaissez toutefois que des prédispositions sont requises afin de ne pas risquer de piétiner dans la mélasse et de connaître une faillite précoce.

Interrogez vos proches, créez un sondage et demandez-leur ce qu’ils pensent de vous, de vos qualités, vos défauts… En fonction des réponses, voyez si cela peut convenir à l’activité que vous aviez en tête.

Une fois que vous êtes certain de pouvoir composer votre projet avec vos capacités, vous pouvez :

2. Réfléchir à une idée de projet qui passionne

Ce n’est pas un secret : un entrepreneur, tout comme un salarié, s’avère bien plus productif lorsque le travail lui plaît. Il est donc important que votre idée de projet fasse sens pour vous.

Votre future entreprise sera certainement votre principale priorité pour les dix prochaines années à venir, si ce n’est plus. Alors mieux vaut que le projet vous plaise ! Le cas échéant, vous ne donnerez jamais le meilleur de vous même et ne serez pas suffisamment convaincant lors de la présentation de votre produit auprès de vos futurs clients.

Maintenant que vous tenez une idée de projet qui vous passionne ou qui vous botte assez pour vous permettre de vous y projeter, vous allez devoir monter en compétences indispensables pour être un expert dans votre domaine d’activité !

3. Se former à son projet avant d’être à son compte

Dans l’ultime but d’acquérir des savoir-faire ! Même si votre food truck de pâtisserie vous semble être une idée facile à mettre en place, ne doutez jamais de l’existence de lacunes potentielles à combler. D’autant plus que dans un monde en perpétuelle évolution, de nouvelles techniques de gestion et de nouveaux procédés voient régulièrement le jour.

Pour ne pas vous faire distancer par vos concurrents, il est important d’être capable d’innover et de respecter les tendances émergentes. Vous répondrez ainsi à une demande et des besoins existants. Ce n’est en effet pas parce que votre projet vous plaît qu’il saura séduire vos prospects. Pour qu’une activité soit rentable, elle doit apporter une plus value à l’audience visée.

Mettez à jour vos connaissances si vous disposez déjà d’une solide formation initiale. Ou acquérez suffisamment d’expérience pour vous permettre de proposer à vos clients une offre de qualité.

Les formations passent aussi par votre présence au sein de salons, d’expositions, de conférences

L’acquisition de savoir-faire peut se faire de façon autodidacte, à condition de faire preuve de rigueur et de suivre des sources d’apprentissage fiables.

4. Identifier la concurrence sur son marché

Cette étape permet d’évaluer la maturité du marché sur lequel vous évoluez. Et d’identifier les forces et faiblesses de vos concurrents. Soyez en mesure de comprendre les différents leviers qu’ils utilisent pour communiquer et accroître leur chiffre d’affaires. Vous serez ainsi plus à l’aise pour définir votre propre stratégie. 

“Know your enemy, know his sword.”

Miyamoto Musashi

5. Définir le profil de sa clientèle

On les appelle les personas en marketing. Ce sont les clients qui répondent précisément au profil type que vous cherchez à séduire avec votre offre ! Par exemple, il peut s’agir d’étudiants en métropole parisienne avec un profil littéraire. Ou encore : toutes femmes en âge d’avoir des enfants ou ayant choisi d’être au foyer. Etc.

Savoir à qui s’adresse votre produit ou service permet de vous adresser aux bonnes personnes et de gagner du temps lors de vos prises de paroles. Il est plus facile de s’exprimer à une catégorie d’individus en employant la bonne tonalité et les mots justes lorsque l’on connaît son public. Vous n’irez pas interpeller un étudiant de la même manière qu une mère de famille.

S’adapter à son interlocuteur permet de s’aligner et de mieux capter son attention. Votre cible doit se sentir concernée par ce que vous dites.

➡️ Exemple : “T’es fauché mais trop fatigué par tes partiels pour augmenter les heures de ton petit boulot ? Même plus le temps de te rendre en salle de sport ? Notre abonnement de coaching en crossfit à distance pour seulement 15€ par mois va te plaire…”

L’idée étant bien sûr d’identifier le profil de personnes susceptibles d’acquérir ou d’investir dans votre offre pour satisfaire un besoin.

6. Créer un premier site web avant d’être à son compte

La création de votre site internet ne doit pas attendre trop longtemps. Être à son compte nécessite de faire la promotion de votre activité régulièrement. Vos clients auront besoin de plus de vérifier votre profil d’expert par le biais de recherches en ligne. En effet, 80% des internautes se renseignent avant d’acheter un produit ou un service ! Il est donc primordial de soigner sa vitrine digitale.

Mon conseil si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat est d’anticiper en créant par exemple un premier site internet pour pouvoir rapidement exposer vos offres en ligne. Vous pourrez ainsi fournir l’adresse si on vous la demande, ce qui fera nettement plus professionnel. Aujourd’hui, avec des outils en ligne (CMS) faciles à prendre en main, vous pouvez créer votre site web sans aucune notion de code ! Se faire accompagner par une agence digitale ou un freelance est toutefois possible si vous souhaitez bénéficier de conseils pour la mise en production d’un site “propre”.

Détenir un site internet permet en outre d’actionner plusieurs leviers d’acquisition, en dehors du simple bouche-à-oreille, comme par exemple le référencement naturel. Pour cela, vous pouvez solliciter les services d’un rédacteur web qui alimentera le blog de votre entreprise par des articles. Ce qui facilitera la remontée de votre site internet sur les moteurs de recherche, et donc la visibilité de votre entreprise.

7. Prévoir une trésorerie de secours avant d’être à son compte

Être à son compte les premières années peuvent s’avérer difficile. Il n’est dit que vous parviendrez à vivre de votre activité dès les premiers mois. 10% seulement des micro-entreprises parviennent à générer plus de 24000€ de chiffres d’affaires annuels… Il est donc probable que vous ayez à puiser dans vos réserves pour vivre pendant une durée indéterminée. Définissez votre stratégie à long terme et ne vous contentez surtout pas de vivre au jour le jour ! Évaluez votre chiffre d’affaires à 6 mois, 1 an, 18 mois…

Si vous souhaitez démissionner de votre statut de salarié, vérifiez que votre capacité à “tenir” est bien présente. Rien de pire que de se précipiter et de prendre des décisions à la hâte par crainte que son activité ne se développe pas assez vite… En général, cette attitude s’avère contreproductive et ne vous permet pas  de réaliser les meilleurs investissements pour votre entreprise.

Un coussin financier vous donnera le temps nécessaire à la réflexion qu’implique le lancement de votre projet. Et vous rassurera les premiers mois de sa croissance.

Les 7 étapes à retenir avant d’être à son compte, en bref !

  • Listez vos compétences actuelles
  • Réfléchir à une idée de projet qui vous passionne et sera donc plus facile à propulser
  • Définir le profil de votre client idéal
  • Identifiez vos concurrents et leur stratégie
  • Acquérir de nouveaux savoir-faire, soit de façon autodidacte, soit par la voie de la formation.
  • Créer votre premier site web pour booster votre visibilité grâce au refe naturel
  • Gardez une réserve financière “au cas où”…

10 idées d’entreprises géniales à créer avec son camion aménagé !

Vous souhaitez vous lancer dans la fantastique vie d’entrepreneur ? Mais si vous quittez votre statut de salarié, ce n’est pas pour rester enfermé toute la journée… Et pourquoi ne pas lancer un business à bord d’un camion aménagé ? Voici 10 idées d’entreprises pour vous aider à franchir le cap !

Une idée d’entreprise bien connue : le food truck

Parfait pour les adeptes de gastronomie ! Bon, en réalité, pas besoin de s’y connaitre en service trois pièces… Un bon vieux burger fait parfaitement l’affaire et rassasie tout le monde. Sortez le cheddar et n’oubliez pas l’huile pour cuire les frites ! Faites simplement attention de ne pas confondre avec celle de votre dernière vidange…

Le salon de toilettage canin à domicile

La plupart des propriétaires de chiens apprécient cette solution de toilettage canin à domicile. Leur animal de compagnie est moins stressé en étant toiletté dans son environnement. Prévoyez tout le matériel comme la table de travail, les harnais d’attache, les shampoings spéciaux pour tout type de poils ! Une idée d’entreprise qui a du chien…

L’idée d’entreprise rock 👉Le salon de tatouage sur roues

Encore une idée d’entreprise qui va faire tourner les têtes. Tatouez les personnes que vous croiserez sur la route et leur laissez un souvenir de vacances bien ancré en eux n’est pas banal ! Attention : n’oubliez pas le frein à main et évitez de vous garer en pente… Ou votre tatouage sera légèrement différent de celui attendu par votre client.

La boutique de fleur ambulante

Les fleurs sentent si bons qu’il est difficile de leur résister, même lorsqu’on les voit pousser sur une aire d’autoroute ! Et pourquoi pas ne pas vendre quelques tulipes françaises à ces touristes hollandais ? Histoire de comparer lesquelles sont les plus belles… 🌷

Le camion épicerie pour des produits locaux

L’avantage de proposer des produits de sa région depuis son camion, c’est que vous pouvez les vendre partout sans multiplier des boutiques partout en France et payer plusieurs loyers. Bien sûr, ça vous coûtera du carburant. Mais de la même manière que si vous aviez choisi de livrer vos clients ou vos différents lieux de distribution ! Qui est prêt à vendre du caramel au beurre salé jusqu’à Nice ? 😋

Le camion pâtissier

Quitte à parler sucré, autant faire dans du plus lourd ! En plus, le concept de pâtisserie mobile n’est guère répandu. Du moment que les macarons sont au frais dans leur boite en carton, et que celui de votre contrôle technique est bien en évidence sur votre pare-brise, il ne devrait pas y avoir de problème ! 🚚

Le dépôt vente motorisé

Les dépots ventes ont la côte ! Le marché de l’occasion explose et les français sont de plus en plus nombreux à passer leurs journées à la recherche de bonnes affaires… La revente d’objets d’occasion est de plus une idée d’entreprise écologique. Puisque cela ne nécessite pas la fabrication de nouveaux produits et l’usage de matières premières.

  • Jeux de sociétés,
  • vêtements,
  • matériel de puériculture,
  • livres et DVD

Les idées ne manquent pas en matière de reconditionné !

Le salon de coiffure discount

La coiffure coûte cher et pas moyen d’y couper ! Vous êtes coiffeuse ? Pourquoi ne pas proposer une offre express garantissant la coupe en 10 minutes à tous les habitants des communes que vous traversez durant votre périple ? Si votre camion est équipée de cuve de récupération d’eaux grises, vous pourrez même faire des shampoings !

Le véhicule d’art déco

Si vous êtes du genre manuel, une bonne idée d’entreprise serait la revente de confections maison ! Comme des colliers de perles, de l’art craft, des tableaux… Un complément d’activité sympa les weekends qui vous permet en plus de pratiquer votre loisir et de révéler votre talent au grand jour ! Elle est pas belle, la vie ?

Le camion réparateur de PC !

De nombreux français se plaignent de la lenteur de leur ordinateur. Pourquoi ne pas aller offrir vos services en porte-à-porte si vus disposez de bonnes compétences en informatique ?

N’oubliez pas de communiquer sur votre arrivée depuis les réseaux sociaux ! Si votre activité et l’entretien du camion vous prends trop de temps, confiez cette tâche à un copy writer. Ca vous laissera davantage de temps pour visiter du pays !

Une idée d’entreprise à ajouter ?

Vous avez envie d’allonger cette liste ?

Pas de problème ! Rajoutez vos suggestions en commentaire.

Toutes propositions ou témoignages sont les bienvenus. 👍

Etre à son compte renforce t-il le syndrome de l’imposteur ?

syndrome-de-limposteur

Vous arrive-t-il de ne pas être satisfait de votre travail ? Cultivez-vous régulièrement des pensées négatives à votre encontre dans le cadre de votre activité ? Est-ce que le fait d’être à son compte peut vous “sevrer” du syndrome de l’imposteur ?

Un goût amer envahit votre bouche. Devant votre incompétence évidente, vous sentez votre estomac se tortiller plusieurs fois par jour. Vous avez déployé tant d’efforts chaque jour pour tenter de vivre de votre activité. Et pourtant, rien n’y fait : les autres font toujours mieux que vous !

Rassurez-vous sur un premier point. Le goût amer dans votre bouche n’entretient aucun rapport avec le café de votre pause de dix heures !

En revanche, vous êtes-vous déjà demandé si vous souffriez du syndrome de l’imposteur ?

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur fait référence aux personnes et plus particulièrement aux actifs (salariés ou reconvertis ayant choisis d’être à leur propre compte) qui ne se sentent tout simplement pas légitimes d’exercer.

Se sentant sous-qualifiés ou trop bêtes pour comprendre les objectifs en jeu, la victime du syndrome de l’imposteur, ne se rend pas compte que ce mal-être n’est pas justifié.

Quelles sont les conséquences du syndrome de l’imposteur ?

A force de se sous-estimer, la personne souffrant du syndrome de l’imposteur finit parfois par plaquer son travail ou son entreprise, persuadée qu’elle :

  • ne mérite pas son poste ou sa promotion
  • ne peut offrir une offre à la hauteur des attentes de ses clients
  • ne peut rivaliser avec le reste de ses collègues ou de ses concurrents

Si vous êtes concerné par le syndrome de l’imposteur, vous êtes davantage exposé au risque de connaître un burnout. Les raisons ? La charge mentale liée au surplus de missions que vous vous imposez pour prouver votre valeur en permanence. En tentant de justifier vote légitimité, vous risquez l’épuisement professionnel.

Etre à son compte permet-il de se débarrasser de son sentiment d’imposture ?

De façon générale, le fait d’entreprendre ne résout pas véritable les problèmes liés aux syndrome de l’imposteur. En fait, être à son compte entretiendrait le syndrome de l’imposteur encore plus que chez une personne salariée.

Et bien que de nombreux entrepreneurs se disent satisfaits de leur nouveaux statut au point de ne jamais vouloir revenir en arrière , 70% d’entre eux reconnaissent que leur activité est une source de stress permanente. (source : 5ème baromètre de la fondation d’entreprise MMA Entrepreneurs du Futur)

Une source de stress qui se retrouve évidemment décuplée chez les entrepreneurs souffrant du syndrome de l’imposteur, dans la mesure où ceux-ci ont tendance à s’encombrer de tâches supplémentaires pour démontrer leur expertise en continu.

Syndrome de l’imposteur : comment s’en défaire ?

Heureusement, il est possible de limiter les dégâts liés au syndrome de l’imposteur. Voici plusieurs solutions à mettre en pratique si vous êtes concerné :

Chercher de l’aide autour de soi

Une thérapie auprès d’un spécialiste de santé ou des séances chez un psychologue, bien souvent partiellement remboursées à raison de quelques séances par an par votre complémentaire de santé, peuvent tout à fait vous aider à avancer et à vous débarrasser de ce syndrome de l’imposteur. 

Un coach sportif peut aussi vous redonner confiance en vous et rebooster votre motivation !

Le sport libère de l’ocytocine et des endorphines. Rien de tel pour évacuer le stress. 😉

Demander l’avis de vos clients

Renseignez vous auprès de vos clients au moindre doute sur votre productivité. Evitez de jouez les adolescents en manque de reconnaissance. Mais prenez le temps de comprendre comment vous pouvez améliorer votre offre et de mesurer leur satisfaction. Ils sauront vous dire si vous avez répondu à leurs besoins. Mettez en place des questionnaires de satisfaction pour vous faciliter la tâche !


Déléguer certaines missions

N’hésitez pas à réorganiser votre agenda pour vous dégager du temps et vous permettre d’évacuer le stress accumulé et les pensées négatives.

Plus facile à dire qu’à faire !

Pour libérer votre emploi du temps, pensez à externaliser certains pans de votre activité comme :
– votre comptabilité
– sa promotion sur les réseaux sociaux
– la rédaction de vos articles de blog…

Vous gagnerez en flexibilité et pourrez retrouver un rythme de vie plus qualitatif.

Adopter un mode de vie sain

Soignez votre mode de vie. Arrêtez la cigarette progressivement. Lisez mon article sur la méthode idéale et sans contrainte pour arrêter ! Faites-vous aider si besoin. L’hypnose peut vous être utile. Mangez des fruits (et aussi des fruits secs…) et buvez beaucoup d’eau. Les idées noires ont plus de mal à procréer dans un corps sain et non carencé…  Soignez votre optimisme et revoyez votre façon de voir le monde.

Les célébrités qui souffrent du syndrome de l’imposteur

Même les plus grands artistes ne sont pas épargnés par le syndrome de l’imposteur !

  • Emma Watson, par exemple, a avoué lors d’une interview être atteinte par ce fléau.
  • Michelle Obama a confié se demander si elle était “assez bien” !
  • Natalie Portman, diplômée d’Harvard, ressent parfois le besoin de prouver qu’elle n’est pas stupide.
  • Tom Hanks, a déclaré à la presse que peu importe ce que vous faites de grand, vous vous demanderez toujours ce qu’il se passerait si quelqu’un venait à découvrir que vous n’êtes qu’un fraudeur… Des révélations très évocatrices du syndrome de l’imposteur.

En résumé

Vous vous êtes reconnu dans cet article ? Pas de panique !

Si vous êtes salarié.e, le syndrome de l’imposteur peut vous valoir de changer de postes plusieurs fois au cours de votre carrière ou de ne pas oser vous exprimer lors de réunions professionnelles. 😉

La prise de conscience représente la moitié du chemin en terme de guérison ! Soignez votre confiance en vous. Et si vous êtes entrepreneur.e, déléguez les missions chronophages pour retrouver du temps pour vous et améliorez votre productivité.

Comment annoncer sa démission à son patron quand on est une femme ?

En y regardant de près, les façons d’annoncer sa démission pour une femme ne sont pas si différentes que pour un homme.

Mais est ce aussi facile ?

Est-il possible de partir en gardant de bonnes relations avec son ancien employeur ?

Quand et comment s’y prendre pour poser sa démission ?

Mes clefs pour oser dire “Je m’en vais !” et partir sans se retourner dès maintenant !

Les raisons qui poussent une femme à annoncer sa démission

Quand vous commencez à vous rendre au travail à reculons et à stresser dès le dimanche soir, c’est qu’il est effectivement temps de se poser la question de la démission. Les raisons qui peuvent nous pousser à démissionner sont multiples :

– salaire faible

– mauvais climat social

– manque de communication entre les services

– moyens insuffisants pour permettre à des projets de se réaliser

– burn-out

– arrêts maladie à répétition

– sentiment d’avoir “fait le tour”

– déménagement et éloignement de son lieu de travail

– envie de changement

– mésentente avec la direction

– … ou tout ça à la fois !

Des raisons qui ne permettent plus de s’épanouir ni de monter en compétences. Avant d’envisager de démissionner sur un coup de tête, il peut être intéressant de demander à changer de site ou de service en interne, comme je l’ai moi-même fait à plusieurs reprises lorsque j’exerçais à l’hôpital.

Changer de poste tout en restant employée au sein de la même entreprise peut également permettre de rebondir, sauf si l’ambiance s’avère réellement dégradée et dans ce cas, peu importe les fonctions que vous occupez alors. C’est l’entreprise toute entière qu’il vous faut quitter.

Démissionner : bien réfléchir à ce que l’on souhaite faire après

Que l’on ait envie de partir pour être à son compte ou tenter sa chance dans une autre boîte, il est important de bien définir un projet en particulier. Ou tout du moins, d’avoir de quoi tenir d’un point de vue ressources 💸 le temps de se retourner.

Démissionner d’une entreprise pour simplement repostuler dans une autre peut permettre de rebondir plus rapidement. Alors que quitter son job pour atteindre d’autres objectifs, et donc de faire prendre un tournant à 90° à sa carrière professionnelle toute entière, par le biais d’une réorientation notamment, peut s’avérer plus compliqué à mettre en place.

C’est ce que j’ai moi-même fait, en devenant Web Rédactrice. 👌

Une réorientation ne s’improvise pas. Et un projet étudié en amont de sa démission permet en outre de faire accepter sa démission plus facilement à ses proches, ses collègues et son manager.

Annoncer sa démission quand on est une femme : bien préparer son départ

Bien qu’en réalité, le fait que votre départ ne plaise pas à tout le monde n’est clairement pas votre problème !

Votre rôle n’est pas de vous justifier.

En revanche, si vous prenez le temps d’organiser votre départ en avance, il y a de grandes chances pour que cela se passe au mieux : prévenir votre direction de bonne heure et plusieurs mois avant la fin de votre exercice lui permettra de mieux s’organiser pour vous remplacer.

Et donc d’accepter votre demande plus facilement !

En soi, il ne lui est légalement pas possible de refuser votre démission. Mais certaines sociétés peuvent décider de faire traíner volontairement l’administratif… et de tirer les délais de réponse au maximum ! C’est souvent le cas si les besoins de service leur permettent difficilement de vous laisser partir.

Une fois encore, là n’est pas votre problème. Mais préparer sa démission en avance permet des échanges plus cordiaux et donc, d’éventuelles recommandations par la suite.

Annoncer sa démission de manière officiellement

Le plus dur reste donc à faire… Il vous faut désormais envoyer votre lettre de démission en recommandé et avec accusé de réception. Peut-être pensez-vous préparer un pot de départ avec vos équipes pour fêter l’événement ?

Si vous choisissez de partir à cause de l’ambiance trop lourde à votre goût, il est possible que votre dernier jour ne se fasse pas forcément dans l’hilarité générale.

Heureusement pour vous, si toutes les bonnes choses ont une fin, les mauvaises en ont aussi. Or, la fin des mauvaises choses est toujours meilleure que ces dernières… Vous me suivez ?

Bien sûr, vos proches seront déjà au courant de votre démission. Les garder dans le secret peut toutefois se justifier si vous craignez leur réaction. N’attendez pas trop longtemps pour leur annoncer. S’ils s’en aperçoivent par eux-mêmes, ils risquent d’être foncièrement déçus.

De toute façon, votre décision est prise ! Alors pourquoi attendre pour leur en faire part ? S’ils sont au courant de la situation que vous subissiez à votre dernier emploi, ou qu’ils savent que vos ambitions ont évolué, ils ne pourront normalement que vous soutenir !

Ce que vous devez faire en tant que femme pour démissionner : en bref !

Grosso modo, démissionner quand on est une femme n’est pas très différent que pour un homme. Toutefois, il est souvent plus difficile de l’annoncer à ses proches, voire à sa direction.

Une femme qui quitte ses fonctions, que ce soit pour être à son compte, changer de voie professionnelle ou simplement d’entreprise, aura tendance à susciter davantage d’interrogations.

  • Pourra-t-elle retrouver facilement un emploi ?
  • A-t-elle pensé à sa famille et à ses enfants ?
  • Comment va-t-elle faire pour survivre financement ?
  • Etc.

Je me souviens de cette ancienne collègue qui m’avait dit : ” Tu démissionnes ? Ça pue, ça non ?”

Ce qui veut tout dire…

Non seulement ça ne puait pas, mais l’air que je respire actuellement est nettement moins nauséabond ! 😉

Les différents jugements bloquent parfois certaines femmes dans leur prise de décision. Pourtant, rester là où on ne peut plus ni s’épanouir, ni apprendre, ne sert strictement à rien. Démissionner reste la meilleure option qui s’offre à vous, si vous êtes dans cette situation que je qualifie de “piétinement”.